![]() 1956 Et dieu… créa la femme – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot, Curd Jürgens & Jean-Louis Trintignant | ![]() 1962 Le repos du guerrier – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot, Robert Hossein & James Robertson Justice | ![]() 1962 Le vice et la vertu – de Roger Vadim avec Catherine Deneuve, Annie Girardot & Robert Hossein | ![]() 1968 Barbarella – de Roger Vadim avec Jane Fonda, Ugo Tognazzi, David Hemmings & Claude Dauphin | ||
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Né d’un père russe aristocrate émigré et d’une mère française, Roger Vadim Plemiannikov voit le jour à Paris, le 26 janvier 1928. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il suit des études secondaires dans le Var. En 1947, il abandonne sa scolarité à Sciences Po Paris et préfère la vie d’artiste peintre ou d’acteur. Il s’inscrit aux cours de comédie de Charles Dullin. Après la guerre, il s’initie au cinéma en pratiquant divers petits boulots autour de cet art.
En 1950, il se lie d’amitié avec le réalisateur Marc Allégret, et assiste, joue ou collabore à l’écriture de plusieurs de ses productions. À la même époque, Roger Vadim travaille comme journaliste à Paris-Match, afin de rassurer les parents de sa future épouse, Brigitte Bardot, qui souhaitent un gendre avec une situation stable. En 1956, le succès du film «En effeuillant la marguerite» avec Bardot et Daniel Gélin, adapté par Vadim, incite le producteur Raoul Levy à lui laisser les mains libres pour une première réalisation. Avec la création du film «Et dieu créa la femme» (1956), l’essai est un coup de maître. Et même si le film obtient un succès mitigé en France, il triomphe cependant en Amérique. Ainsi naît le mythe Bardot. Jamais Vadim ne connaîtra par la suite un tel succès. En 1957, il rencontre une jeune suédoise du nom de Annette Stroyberg. Il fait tourner sa nouvelle conquête dans «Les liaisons dangereuses» (1959) aux côtés de Jeanne Moreau et Gérard Philipe. Entre temps, il dirige une nouvelle fois B.B. dans «Les bijoutiers du clair de lune» (1958) aux côtés de Stephen Boyd.
En 1960, sur le tournage de «Les parisiennes», Roger Vadim croise le regard de la toute jeune Catherine Deneuve. En 1962, il la dirige dans «Le vice et la vertu» face à Annie Girardot. L’année suivante, Catherine donne naissance à un fils: Christian Vadim. Sur le plateau de «La ronde» (1964), il éprouve un nouveau coup de foudre pour la belle Jane Fonda. Vadim l’épouse et la met en scène dans trois autres films: «La curée» (1965) avec Michel Piccoli, le sketch Metzengerstein dans «Histoires extraordinaires» (1967) avec son frère Peter Fonda, et le fameux «Barbarella» (1968) avec David Hemmings et John Philip Law. Ce film est son dernier succès. En effet, par la suite, tous ses films s’avèrent être des échecs commerciaux. Ils sont souvent d’une médiocrité déconcertante, à l’exception peut-être de «Don Juan 73» (1972) où il retrouve Brigitte Bardot, accompagnée de la toute fraîche Jane Birkin. Au cours des années quatre-vingt, il est amené à jouer dans des films réalisés par d’autres cinéastes ou à travailler pour la télévision. En 1984, il fait une apparition remarquée dans la film de John Landis, «Série noire pour une nuit blanche» aux côtés de Michelle Pfeiffer. En 1988, il réalise un remake américain navrant de son premier film: «Et dieu créa la femme» avec Rebecca De Mornay. Le film est un flop, sonnant ainsi le glas de sa carrière cinématographique. La même année, il rencontre Marie-Christine Barrault qu’il épouse deux ans plus tard. Dorénavant, il se consacre uniquement au petit écran.
Après avoir bousculé les tabous sexuels pendant des années, Roger Vadim trouve enfin la sérénité auprès de Marie-Christine. Il s’éteint le 11 février 2000, à Paris, emporté par un cancer. Toutes les femmes de sa vie l’accompagnent lors de son dernier voyage, au crématorium du cimetière du Père-Lachaise. Ses cendres reposent désormais au cimetière de Saint-Tropez, dans le sud de la France.
© Philippe PELLETIER

1947 | Jusqu’à ce que mort s’en suive ( blanche fury ) de Marc Allégret
avec Stewart Granger
Seulement assistant réalisateur |
1950 | Maria Chapdelaine – de Marc Allégret
avec Kieron Moore
Seulement dialogues Blackmailed / Mrs. Christopher – de Marc Allégret avec Dirk Borgade Seulement adaptation |
1951 | La demoiselle et son revenant – de Marc Allégret
avec Robert Dhéry
Seulement adaptation DO Avec André Gide – de Marc Allégret avec André Gide Seulement apparition Julietta – de Marc Allégret avec Jeanne Moreau Seulement assistant réalisateur |
1952 | Les dents longues – de Daniel Gélin
avec Danièle Delorme
Seulement interprétation |
1953 | L’éternel féminin ( eterna femina / l’amante di Paride ) de Marc Allégret & Edgar G. Ulmer
avec Hedy Lamarr
Seulement scénario CM Le gouffre de la Pierre Saint-Martin – de Michel Bernheim Seulement auteur du commentaire & scénario |
1954 | Futures vedettes – de Marc Allégret
avec Jean Marais
Seulement apparition & adaptation |
1955 | Cette sacrée gamine – de Michel Boisrond
avec Brigitte Bardot
Seulement dialogues & adaptation |
1956 | En effeuillant la marguerite – de Marc Allégret
avec Daniel Gélin
Seulement adaptation & dialogues Et dieu… créa la femme – de Roger Vadim avec Curd Jürgens + adaptation, dialogues, scénario & interprétation |
1957 | Sait-on jamais ? – de Roger Vadim
avec Françoise Arnoul
+ dialogues & scénario Les bijoutiers du clair de lune – de Roger Vadim avec Stephen Boyd + dialogues & adaptation |
1958 | Sois belle et tais-toi – de Marc Allégret & Henri Verneuil
avec Jean-Paul Belmondo
Seulement adaptation |
1959 | Les liaisons dangereuses / Les liaisons dangereuses 1960 – de Roger Vadim
avec Gérard Philipe
+ adaptation & scénario Le testament d’Orphée / Le testament d’Orphée, ou ne me demandez pas pourquoi ! – de Jean Cocteau avec Jean Marais Seulement assistant réalisateur & interprétation |
1960 | Et mourir de plaisir – de Roger Vadim
avec Elsa Martinelli
+ dialogues & adaptation Les parisiennes – de Marc Allégret, Claude Barma, Michel Boisrond & Jacques Poitrenaud avec Johnny Hallyday Seulement dialogues & scénario – Segment « Sophie » de Marc Allégret La bride sur le cou – de Roger Vadim avec Brigitte Bardot + adaptation & scénario CM 47 rue Vieille-du-Temple – de Pierre Jallaud avec Christian Marquand Seulement apparition |
1961 | Cause toujours, mon lapin – de Guy Lefranc
avec Claudine Coster
Seulement interprétation Les sept péchés capitaux – de Philippe de Broca, Claude Chabrol, Jacques Demy, Sylvain Dhomme, Max Douy, Jean-Luc Godard, Eugène Ionesco, Edouard Molinaro & Roger Vadim avec Sami Frey Seulement segment « L’orgueil » Le reflux – de Paul Gégauff avec Michel Subor Seulement interprétation CM Ça c’est la vie – de Claude Choublier avec Catherine Deneuve Seulement production |
1962 | Le repos du guerrier – de Roger Vadim
avec Robert Hossein
+ dialogues & adaptation Le vice et la vertu – de Roger Vadim avec Annie Girardot + production, adaptation & scénario Et Satan conduit le bal – de Grisha Dabat avec Catherine Deneuve Seulement production Les grands chemins – de Christian Marquand avec Anouk Aimée Seulement conseiller technique |
1963 | Château en Suède – de Roger Vadim
avec Monica Vitti
+ adaptation Dragées au poivre – de Jacques Baratier avec Simone Signoret Seulement interprétation |
1964 | La ronde – de Roger Vadim avec Anna Karina |
1965 | La curée – de Roger Vadim
avec Jane Fonda
+ production & adaptation |
1966 | DO Le désordre à vingt ans – de Jacques Baratier
avec Juliette Gréco
Seulement interprétation |
1967 | Histoires extraordinaires ( tre passi nel delirio ) de Federico Fellini, Louis Malle & Roger
Vadim avec Alain Delon
+ adaptation – Seulement segment « Metzengerstein » |
1968 | Barbarella – de Roger Vadim
avec Jane Fonda
+ dialogues & adaptation |
1970 | Si tu crois fillette ! ( pretty maids all in a row ) de Roger Vadim avec Angie Dickinson |
1971 | Hellé – de Roger Vadim
avec Maria Schneider
+ dialogues & scénario |
1972 | Don Juan 73 / Si Don Juan était une femme – de Roger Vadim
avec Jane Birkin
+ adaptation & scénario |
1973 | Ciao ! Manhattan – de John Palmer & David Weisman
avec Christian Marquand
Seulement interprétation |
1974 | La jeune fille assassinée / Charlotte – de Roger Vadim
avec Sirpa Lane
+ dialogues, scénario & interprétation |
1976 | Une femme fidèle – de Roger Vadim
avec Sylvia Kristel
+ scénario |
1977 | TV Bonheur, impair et passe – de Roger Vadim avec Danielle Darrieux |
1978 | Jeux érotiques de nuit ( night games ) de Roger Vadim avec Joanna Cassidy |
1980 | Adorable faussaire / Coup de maître ( hot touch / Peter Dion ) de Roger Vadim avec Samantha Eggar |
1981 | Riches et célèbres ( rich and famous ) de George Cukor
avec Candice Bergen
Seulement interprétation |
1982 | Surprise party – de Roger Vadim
avec Maurice Ronet
+ dialogues & scénario |
1983 | TV Le voyageur ( the hitchhiker ) de Mai Zetterling, Roger Andrieux, Franck Appréderis & Tab Baird avec Nicholas Campbell |
1984 | Série noire pour une nuit blanche ( into the night ) de John Landis
avec Michelle Pfeiffer
Seulement interprétation |
1988 | Et dieu créa la femme ( and god created woman ) de Roger Vadim
avec Rebecca De Mornay
+ interprétation |
1991 | TV Safari – de Roger Vadim avec Mimsy Farmer |
1992 | TV Amour fou – de Roger Vadim avec Marie-Christine Barrault |
1995 | TV Mon père avait raison – de Roger Vadim avec Claude Rich |
1996 | TV La nouvelle tribu – de Roger Vadim
avec Ludmila Mikaël
+ scénario – Série |
1997 | TV Un coup de baguette magique – de Roger Vadim
avec Christian Vadim
+ scénario |
1998 | DO French love – de François Cognard & Frédéric Fiol
avec Gérard Kikoïne
Seulement apparition |