1931 Le tyrolien amateur (der hochtourist) de Alfred Zeisler avec Maria Matray, Erika Glässner & Trude Berliner | 1932 La chanson d’une nuit (das lied einer nacht) de Anatole Litvak avec Magda Schneider & Jan Kiepura | 1933 Chérie j’attends ton arrivée (kind, ich freu’ mich auf dein kommen) de Kurt Gerron avec Lissy Arna & Ida Wüst | 1937 Bubi / Der kleine kavalier – de Béla Gaál avec Mircha, Lici Balla, S.Z. Sakall, Sigurd Lohde & Hans Holt | ||
Quatrième enfant d’un banquier juif, Otto Maximilian Wasserzug naît le 21 février 1889, à Berlin, capitale de l’Empire Allemand. Au début du vingtième siècle, il arrête ses études commerciales pour se diriger vers la comédie. Otto apprend son nouveau métier à l’Ecole de Max Reinhardt. Puis, en 1911, il obtient son premier engagement au théâtre de Berne en Suisse. Il prend alors pour nom de scène: Otto Wallburg. Deux ans plus tard, il joue à Francfort-sur-le-Main. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le jeune homme s’engage dans l’armée. Gravement blessé en 1916, il est décoré de la fameuse Croix de Fer et reprend son métier d’acteur au Neues Theater de Francfort.
Otto Wallburg débute au cinéma en 1926. Acteur au physique corpulent et à la mine joviale, il apparaît dans une vingtaine de films muets aux côtés des plus grandes stars de l’époque, parmi lesquelles: Lilian Harvey dans «La chaste Suzanne» (1926), Rosa Valetti dans «Dr. Bessels verwandlung» (1927) où il joue un sergent français, Marcella Albani dans «Der letzte souper» (1928), Vivian Gibson dans «Der moderne Casanova» (1928) et Harry Piel dans «Männer ohne beruf» (1929). Rapidement, il devient l’un des plus grands seconds rôles de l’écran germanique.
En 1929, Otto Wallburg partage l’affiche avec Hans Albers et Charlotte Ander dans une des premières productions sonores: «La nuit est à nous», produite et réalisée par Carl Froelich. Infatigable, il alterne la scène et les tournages. Au début des années 30, l’acteur apparaît dans une cinquantaine de films qui le rendent très populaire. En 1932, après la prise du pouvoir par Adolf Hitler, il continue de travailler en Allemagne, grâce à sa bravoure au front durant le Première Guerre mondiale. En janvier 1933, il perd son contrat avec UFA puis son engagement au théâtre berlinois. En 1934, il peut temporairement travailler au Neues Theater à Francfort mais doit fuir avec sa famille vers l’Autriche, à cause des pressions exercées par les autorités culturelles nazies. Il y tourne neuf films, qui pour la plupart, ne seront pas projetés en Allemagne. Parmis lesquels, nous pouvons citer «Ball im Savoy» (1934) avec Gitta Alpar et «Katharina, die letzte» (1936) avec Franciska Gaal. En 1937, les nazis lui retirent sa nationalité.
En 1938, après l’annexion de l’Autriche par les troupes du Troisième Reich, il s’enfuit vers la Suisse puis vers la France. À Paris, Otto Wallburg figure en médecin allemand dans le film de Robert Siodmak «Carrefour» avec Charles Vanel et Jules Berry. Au début des années quarante, devant la montée de l’anti-sémitisme français, il part pour Amsterdam, aux Pays-Bas, et travaille dans des cabarets avec d’autres artistes exilés, tels que Kurt Gerron et Rudolf Nelson. En mai de la même année, la Hollande est à son tour envahie par l’armée allemande. Otto Wallburg, sans papiers officiels ne peut plus s’enfuir et doit se cacher, souvent dans de misérables conditions, protégé par quelques fidèles amis. En 1943, Otto Wallburg évite de justesse une vague d’arrestations. Au début de l’année suivante, alors qu’il est sur le point d’émigrer aux Etats-Unis, dénoncé, il est arrêté et emprisonné au camp de Westerbork, dans le nord-est des Pays-Bas. Après plusieurs mois de souffrance et de privations, Otto Wallburg, diabétique et terriblement amaigri, est déporté au camp de concentration de Theresienstadt puis à celui d’Auschwitz, en Pologne annexée. Il y meurt gazé le 29 octobre 1944, comme de millions d’autres personnes.
© Philippe PELLETIER
1926 | Derby ( Derby, ein ausschnitt aus der welt des trabersports ) de Max Reichmann
avec Grete Mosheim
Les aventures d’un billet de dix marks ( die abenteuer eines zehnmarkscheines / K.13513 ) de Berthold Viertel avec Mary Nolan In der heimat, da gibt’s ein wiedersehn ! – de Leo Mittler avec Sig Arno La chaste Suzanne ( die keusche Susanne ) de Richard Eichberg avec Lilian Harvey Le ciel sur la terre ( der himmel auf erden ) de Alfred Schirokauer avec Adele Sandrock |
1927 | La légère Isabelle ( die leichte Isabell ) de Eddy Busch
avec Lee Parry
La favorite du gouverneur ( die geliebte des gouverneurs ) de Friedrich Feher avec Hedwig Wangel Dr. Bessels verwandlung – de Richard Oswald avec Rosa Valetti Mon ami Harry ( mein freund Harry ) de Max Obal avec Maria Paudler Grand Hôtel ( Grand Hotel...! / Hotel Boulevard ) de Johannes Guter avec Harry Hardt |
1928 | Girl de la Cannebière ( die vierte von rechts ) de Conrad Wiene
avec Betty Bird
Liebe und Kuhstall – de Carl Froelich avec Felix Bressart Théâtre ( das letzte souper / der schüß in der großen oper ) de Mario Bonnard avec Marcella Albani Un Casanova moderne ( der moderne Casanova ) de Max Obal & Rudolf Walther-Fein avec Vivian Gibson Die frau, die jeder liebt, bist du ! – de Carl Froelich avec Henny Porten Le cercle rouge ( der rote kreis / rund und Europa ) de Frederic Zelnik avec Lya Mara |
1929 | La nuit est à nous / La nuit ( die nacht gehört uns ) de Carl Froelich
avec Hans Albers
Colonne X ( kolonne X / ein Kriminaldrama aus der Berliner unterwelt ) de Reinhold Schünzel avec Oskar Sima Le veuf joyeux ( der lustige witwer ) de Robert Land avec La Jana Das närrische glück – de Johannes Guter avec Maria Paudler Männer ohne beruf – de Harry Piel avec Olga Limburg Poliche ( der narr seiner liebe ) de Olga Tschechowa avec Dolly Davis Vautours ( trust der diebe ) de Erich Schönfelder avec Paul Otto Sein bester freund – de Harry Piel avec Maria Forescu L’amante légitime ( ehe in not / ehen zu dritt ) de Richard Oswald avec Alfred Abel Il y a une femme qui ne t’oublie jamais / Derrière la rampe ( es gibt eine frau, die dich niemals vergißt ) de Leo Mittler avec Lil Dagover |
1930 | Die witwenball – de Georg Jacoby
avec Lucie Englisch
Es gibt noch kavaliere – de Siegfried Dessauer avec Betty Bird Heute nacht : Eventuell – de E.W. Emo avec Sig Arno Hokuspokus – de Gustav Ucicky avec Willy Fritsch Rêve de Vienne ( das lied ist aus / Madame sucht anschluß ) de Géza von Bolváry avec Liane Haid Le pantin / La poupée mécanique ( der hampelmann / der liebesautomat ) de E.W. Emo avec Celia Lovsky Seitensprünge – de Steve Sekely avec Gerda Maurus Reine pour une nuit ( königin einer nacht / die frau einer nacht ) de Fritz Wendhausen avec Adele Sandrock Sa majesté l’amour ( ihre majestät die liebe ) de Joe May avec Käthe von Nagy Son altesse commande ( ihre hoheit befiehlt ) de Hanns Schwarz avec Käthe von Nagy Le petit écart ( der kleine seitensprung ) de Reinhold Schünzel avec Renate Müller |
1931 | Quand les soldats… ( wenn die soldaten... ) de Jacob Fleck & Luise Fleck
avec Hermann Thimig
Nuit de bal / Nuit d’amour ( …und das ist die hauptsache!? / eine ballnacht ) de Joe May avec Nora Gregor Hilfe ! Überfall – de Johannes Meyer avec Hans Bausewetter Opernredoute – de Max Neufeld avec Iván Petrovich Trapèze ( salto mortale / trapeze ) de Ewald André Dupont avec Anton Walbrook La femme dont on parle ( die frau von der man spricht ) de Victor Janson avec Mady Christians Wer nimmt die liebe ernst... / Das mädchen, das mitging – de Erich Engel avec Jenny Jugo Bombes sur Monte-Carlo / Le capitaine Craddock ( bomben auf Monte Carlo ) de Hanns Schwarz avec Anna Sten Le congrès s’amuse ( der kongreß tanzt ) de Erik Charell avec Conrad Veidt Week-end au paradis ( weekend im paradies ) de Robert Land avec Claire Rommer Le tyrolien amateur / Un tyrolien de salon ( der hochtourist ) de Alfred Zeisler avec Maria Solveg Mensonges à Rügen ( lügen auf rügen / das bademäuschen ) de Victor Janson avec Paul Hörbiger Ronny – de Reinhold Schünzel avec Kurt Verspermann Yorck – de Gustav Ucicky avec Veit Harlan Zwei herzen und ein schlag – de Wilhelm Thiele avec Hermann Blaß CM Das verlorene paradies – de Philipp Lothar Mayring avec Ida Wüst CM Kabarett-programm Nr. 1 – de Kurt Gerron avec Trude Berliner |
1932 | La chanson d’une nuit ( das lied einer nacht ) de Anatole Litvak
avec Magda Schneider
La belle aventure ( das schöne abenteuer ) de Reinhold Schünzel avec Hilde Hildebrand Le hussard noir ( der schwarze husar ) de Gerhard Lamprecht avec Ursula Grabley Comment le dire à mon mari ? ( wie sag’ ich’s meinem mann ? ) de Reinhold Schünzel avec Georg Alexander Des bâtons dans les roues / Un jeu truqué ( strich durch die rechnung ) de Alfred Zeisler avec Heinz Rühmann Friederike – de Fritz Friedmann-Frederich avec Mady Christians Marion, ce n’est pas gentil ( Marion, das gehört sich nicht / Susanna im Bade ) de E.W. Emo avec Theo Lingen Madame ne veut pas d’enfants ( Madame wünscht keine kinder ) de Hans Steinhoff avec Georg Alexander Wenn die liebe mode macht / Dreizehn bei tisch – de Franz Wenzler avec Renate Müller Le grand bluff ( der große bluff / alles ist komödie / schüsse in der nacht ) de Georg Jacoby avec Lee Parry |
1933 | La petite aventurière ( die kleine schwindlerin ) de Johannes Meyer
avec Betty Amann
La fille du régiment ( die tochter des regiments / die regimentstochter ) de Carl Lamac avec Anny Ondra Sous le loup de dentelle / Dis-moi qui tu es ( sag’mir, wer du bist ) de Georg Jacoby avec Viktor de Kowa Tout mon cœur, Veronika / Veronika ( gruß und kuß, Veronika ! ) de Carl Boese avec Hilde Hildebrand Ce que femme rêve ( was frauen traümen ) de Géza von Bolváry avec Peter Lorre La fille laide ( das häßliche mädchen / liebling… ) de Henry Koster avec Dolly Haas Wege zur guten ehe / Liebe, wie die frau sie braucht – de Adolf Trotz avec Theodor Loos Chérie j’attends ton arrivée ( kind, ich freu’ mich auf dein kommen / amor an der leine ) de Kurt Gerron avec Ida Wüst Le tsarévitch ( der zarewitsch ) de Victor Janson avec Marta Eggerth Inge et ses millions ( Inge und die millionen ) de Erich Engel avec Lissy Arna Chevalier d’industrie ( konjunkturritter ) de Fritz Kampers avec Weiß-Ferdl |
1934 | Peter ( Peter, das mädchen von der tankstelle ) de Henry Koster
avec Franciska Gaal
Bal au Savoy / Bal à Savoyban ( Ball im Savoy ) de Steve Sekely avec Gitta Alpar Petite Maman / Petite mère ( kleine mutti / Kismama ) de Henry Koster avec Annie Rosar |
1935 | Bretter, die die welt bedeuten – de Kurt Gerron
avec Mara Loseff
Alles für die firma – de Rudolf Meinert avec Felix Bressart Quatre mousquetaires et demi ( viereinhalb musketiere ) de Leslie Kardos avec S.Z. Sakall Catherine ( Katharina, die letzte ) de Henry Koster avec Hans Holt Le plus beau jour de ma vie ( heut’ ist der schönste tag in meinem leben ) de Richard Oswald avec Lizzi Natzler |
1937 | Bubi / Der kleine kavalier / Mircha – de Béla Gaál avec Lici Balla |
1938 | Carrefour – de Curtis Bernhardt avec Charles Vanel |