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Danielle Godet



Date et Lieu de naissance : 30 janvier 1927 (Paris, France)►
Date et Lieu de décès : 12 novembre 2009 (Osny, France)►
Nom Réel : Danielle Gabrielle Rose Godet

ACTRICE
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1949 La souricière – de Henri Calef avec François Périer, Bernard Blier, Jean Marchat & Marcelle Praince
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1956 C’est une fille de Paname – de Henri Lepage avec Philippe Lemaire, Jacques Castelot & Lise Bourdin
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1958 Nuits de Pigalle – de Georges Jaffé avec Yves Deniaud, Roland Armontel & Antonin Berval
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1965 Les orgies du docteur Orloff (el enigma del ataúd) de Santos Alcover avec Howard Vernon & Rosita Yarza

Belle, élégante, les yeux vert jade, l’allure bourgeoise teintée d’une certaine désinvolture, Danielle Godet représente la parisienne type des années 50. Elle est née le 30 janvier 1927, dans le douzième arrondissement de Paris. Sa mère, passionnée de musique classique lui offre des cours de piano et de danse. À quatre ans elle est la perfection même sur ses pointes de ballerine. Sa mère la destine à devenir danseuse étoile. Mais à 16 ans, elle rêve à une carrière d’actrice de cinéma et s’inscrit aux cours d’Art Dramatique de René Simon. Pour la maman, avec toutes ces vedettes tapageuses et trop décolletées à la réputation pour le moins douteuse, le choc est rude, mais l’adolescente ne change pas d’avis.

En 1942, après avoir auditionnée, Danielle Godet est retenue pour une figuration dans «L’homme sans nom» de Léon Mathot. Elle participe et gagne un concours de beauté organisé par la revue Cinémonde. Auréolée de ce titre, elle obtient un rôle de soutient dans «Le silence est d’or» (1947) de René Clair. Elle se voit proposer le rôle principal dans «Manon» (1948) de Henri-Georges Clouzot, mais lorsqu’elle refuse les avances du cinéaste, le rôle lui échappe au profit de Cécile Aubry. Après ce mauvais départ et quelques films sans rôle majeur, passablement désillusionnée, Danielle Godet se rabat sur des films à tendance musicale comme «Nous irons à Monte-Carlo» (1951) de Jean Boyer et «Boum sur Paris» (1953) de Maurice De Canonge, mais aussi une série de films qui met en valeur les cabarets de la capitale, comme «C’est une fille de Paname» (1956) de Henri Lepage, «Paris clandestin» (1957) de Walter Kapps, ou encore «Nuits de Pigalle» (1958) de Georges Jaffé, quelques vagues intrigues agrémentées de jolies pépées et de strip-teases. Elle à joué au préalable avec succès, et en habit d’époque, la belle Constance Bonacieux qui fait chavirer le cœur de Georges Marchal, alias d’Artagnan, dans «Les trois mousquetaires» (1953) de André Hunebelle, mais ce n’est pas pour autant qu’elle se voit propulser au panthéon des grandes actrices. Henri Lepage lui confie le rôle principal dans «Le souffle du désir» (1957), où elle est Christiane, mariée et mère du petit Pierrot, qui côtoie avec son époux des gens d’un milieu peu recommandable, mis en jugement, le couple se voit retirer leur enfant par les autorités.

Insatisfaite de ses films qu’elle qualifie de «pas terrible», Danielle Godet se tourne vers le théâtre, et triomphe, en 1958, dans la pièce «La brune que voilà» de Robert Lamoureux, où elle joue l’une de ses maîtresses. Robert réalise une version cinéma de sa pièce, mais Danielle est remplacée par Perrette Pradier. Avec l’avènement de la nouvelle vague, plus ou moins délaissée en France, elle apparaît dans quelques films franco-espagnol dans des rôles secondaires, notamment pour Antonio Santillán dans «De l’or dans la vallée» (1959). Dans «Mariquita, la belle de Tabarin» (1960) de Jesus Franco, elle fait partie d’une troupe de musiciens itinérants dont la gitane, Mikaela, devient la reine du Club Tabarín à Paris. Elle est Nelsie, l’ex-fiancée de Francisco Rabal dans «Autopsie d’un crime» (1963) de Ricardo Blasco. Une carrière qui se termine lamentablement avec le rôle d’une maman dans «Joy» (1983), film érotique de Serge Bergon. C’est d’autant plus regrettable que dans les rares occasions qui lui ont été données de jouer un personnage intéressant, elle a su faire preuve de beaucoup de présence. Retirée définitivement après ce film, Danielle Godet se consacre à son passe temps favori, la peinture. Elle s’éteint discrètement des suites d’une longue maladie à l’age de 82 ans, le 12 novembre 2009.

© Gary RICHARDSON

copyright
1943L’homme sans nom – de Léon Mathot avec Jean Galland
1946L’idiot – de Georges Lampin avec Gérard Philipe
Ploum, ploum, tra-la-la – de René Hennion avec Georges Milton
1947Le silence est d’or – de René Clair avec Maurice Chevalier
L’idole – de Alexander Esway avec Yves Montand
1948Une femme par jour – de Jean Boyer avec Jacques Pills
1949La souricière – de Henri Calef avec François Périer
1950Identité judiciaire – de Hervé Bromberger avec Jean Debucourt
Taxi de nuit ( taxi di notte ) de Carmine Gallone avec Philippe Lemaire
Le chevalier de Londres ( the elusive pimpernel / the fighting pimpernel ) de Michael Powell & Emeric Pressburger avec David Niven
1951Nous irons à Monte Carlo – de Jean Boyer avec Ray Ventura
Monte Carlo Baby / Baby beats the band – de Jean Boyer & Lester Fuller avec Cara Williams
    Version anglaise de « Nous irons à Monte Carlo »
1952Quitte ou double – de Robert Vernay avec Zappy Max
1953L’aventurier de Séville ( aventuras del barbero de Sevilla ) de Ladislao Vajda avec Luis Mariano
Boum sur Paris – de Maurice de Canonge avec Marcel Mouloudji
Les trois mousquetaires – de André Hunebelle avec Georges Marchal
CM Vedettes en pantoufles – de Jacques Guillon avec Cab Calloway
    Seulement apparition
1954Chéri-bibi – de Marcello Pagliero avec Albert Préjean
Votre dévoué Blake – de Jean Laviron avec Eddie Constantine
1955Ces sacrées vacances – de Robert Vernay avec Lucien Baroux
1956C’est une fille de Paname – de Henri Lepage avec Jacques Castelot
1957Arènes joyeuses – de Maurice de Canonge avec Fernand Raynaud
Paris clandestin – de Walter Kapps avec Armand Mestral
Le souffle du désir – de Henri Lepage avec Michel Ardan
1958De l’or dans la vallée ( cuatro en la frontera ) de Antonio Santillán avec Frank Latimore
Rapt au deuxième bureau – de Jean Stelli avec Franck Villard
Nuits de Pigalle – de Georges Jaffé avec Yves Deniaud
1959Y’en a marre ! / Le gars d’Anvers / Ce soir on tue – de Ivan Govar avec René Dary
Monsieur Suzuki – de Robert Vernay avec Ivan Desny
Six heures, quai 23 ( muerte al amnecer / el inocente ) de José María Forn avec Antonio Vilar
Un couple – de Jean-Pierre Mocky avec Francis Blanche
1960Amour, autocar et boites de nuit / Paris, c’est l’amour – de Walter Kapp avec Jean Gaven
La belle du Tabarin / Marquita, la belle de Tabarin ( la reina del Tabarín ) de Jesus Franco avec Yves Massard
Les honneurs de la guerre – de Jean Dewever avec Bernard Verley
1961Horace 62 – de André Versini avec Charles Aznavour
Le capitaine Fracasse – de Pierre Gaspard-Huit avec Anna-Maria Ferrero
1963Autopsie d’un crime ( autopsia de un criminal / autopsy of a criminal ) de Ricardo Blasco avec Francisco Rabal
1965Le commissaire X traque les chiens verts ( Kommissar X : Jagd auf unbekannt ) de Gianfranco Parolini avec Tony Kendall
Les orgies du docteur Orloff ( el enigma del ataúd / only a coffin / the orgies of Dr. Orloff / sólo un ataúd ) de Santos Alcover avec Howard Vernon
1968Ce merveilleux automne ( un bellissimo novembre ) de Mauro Bolognini avec Gabriele Ferzetti
1970Caméléons – de René Couderc avec Daniel Prévost
1972Quartier de femmes ( los amantes de la isla del diablo ) de Jesus Franco avec Andrés Resino
1977Sale rêveur – de Jean-Marie Périer avec Jacques Dutronc
1982Joy – de Sergio Bergonzelli avec Michel Caron
Fiche créée le 5 décembre 2009 | Modifiée le 12 juin 2023 | Cette fiche a été vue 23065 fois
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