1935 Roberta – de William A. Seiter avec Fred Astaire, Ginger Rogers, Randolph Scott & Claire Dodd | 1937 Cette sacrée vérité (the awful truth) de Leo McCarey avec Cary Grant, Ralph Bellamy & Robert Warwick | 1939 Elle et lui (love affair) de Leo McCarey avec Charles Boyer, Lee Bowman, Astrid Allwyn & Maria Ouspenskaya | 1946 Anna et le roi de Siam (Anna and the king of Siam) de John Cromwell avec Rex Harrison & Linda Darnell | ||
Irene Dunne naît Irene Marie Dunn, le 20 décembre 1898 à Louisville, aux Etats-Unis. Rejetée par le Metropolitan Opera de New-York, elle joue dans œuvres musicales à Broadway. Dotée d’une jolie voix, elle se produit sur scène durant les années 20 dans des opérettes et des spectacles musicaux. Dans ce domaine, elle connaît son plus grand succès personnel lorsque Florenz Ziegfeld la choisit pour être une des vedettes de «Show Boat», quand ce show part en tournée en 1929.
Irene Dunne débute à l’écran dans «Présentez armes» (1930), de Edward F. Cline dans lequel elle ne fait pas grande impression. Par bonheur, elle parvient ensuite à obtenir le rôle de Sabra Cravat dans «La ruée vers l’Ouest» (1930) de Wesley Ruggles, qui lui vaut une première nomination aux Oscars et en fait une star. Pendant quelques années, on la voit beaucoup dans des mélodrames et des films sentimentaux comme, entre autres, «Consolation marriage» (1931) avec Pat O’Brien, «Histoire d’amour» (1932) avec John Boles, «L’âme du ghetto» (1932) avec Ricardo Cortez, «Ann Vickers» (1933) avec Walter Huston, «The secret of Madame Blanche» (1933) avec Phillips Holmes, «The age of innocence» (1934) avec Lionel Atwill, «Le secret magnifique» (1935) avec Robert Taylor, … Par la suite, Irene Dunne montre qu’elle est également excellente dans la comédie et on peut notamment créditer à son actif ces trois classiques de l’humour que sont «Théodora devient folle» (1936) de Richard Boleslawski, «Cette sacrée vérité» (1937) de Leo McCarey et «Mon épouse favorite» (1940) de Garson Kanin. Mais elle continue toutefois à faire vibrer la corde romantique du public avec des films comme «Elle et lui» (1939) auprès de Charles Boyer qu’elle retrouve dans «Veillée d’amour» (1939) de John M. Stahl, ou encore «La chanson du passé» (1941) avec Cary Grant et «Les blanches falaises de Douvres» (1944) avec Roddy McDowall.
Hollywood se rappelle aussi des dons vocaux de l’actrice et met ceux-ci à contribution dans «Stingaree» (1934), «Un soir en scène» (1935), «Roberta» (1935), dans lequel elle interprète la célèbre chanson «Smoke Gets in Your Eyes», «Show Boat» (1936), «La furie de l’or noir» (1937) et «Quelle joie de vivre» (1938). Alors qu’elle approche de la cinquantaine, les producteurs continuent à lui faire confiance et la mettent en vedette dans de prestigieuses productions. C’est ainsi qu’on peut la voir dans «Anna et le roi du Siam» (1946), une réalisation de John Cromwell inspirée du livre éponyme de Margaret Landon, ainsi que dans deux adaptations de pièces ayant triomphé à Broadway, «Mon père et nous» (1947) de Michael Curtiz et «Tendresse» (1948) de George Stevens. Pour ce dernier film, elle est nommée pour la cinquième et dernière fois aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice.
Malheureusement, en 1950, la coproduction anglo-américaine dirigée par Jean Negulesco «Le moineau de la Tamise», dans laquelle elle incarne la Reine Victoria, est un échec commercial. La comédie qui suit, «Ça pousse sur les arbres» (1952) de Arthur Lubin, n’est pas d’un calibre suffisant pour relancer la machine et marque la fin de la carrière cinématographique de Irene Dunne. Par après, jusqu’en 1962, ses fans peuvent la retrouver à l’affiche de quelques programmes télévisés. Cette grande dame du cinéma américain, qui était aussi active dans bon nombre d’œuvres philanthropiques, s’éteint le 4 septembre 1990 dans sa maison de Holmby Hills, chic quartier de Los Angeles, des suites d’une crise cardiaque.
© Marlène PILAETE
1930 | Présentez armes ( leathernecking / present arms ) de Edward F. Cline
avec Lilyan Tashman
La ruée vers l’Ouest ( Cimarron ) de Wesley Ruggles avec Richard Dix |
1931 | La garçonnière ( bachelor apartment ) de Lowell Sherman
avec Ivan Lebedeff
Le grand amour ( the great lover ) de Harry Beaumont avec Adolphe Menjou + chansons Consolation marriage / Married in haste – de Paul Sloane avec Pat O’Brien + chansons CM Les bijoux volés ( slippery pearls / the stolen jools ) de William McGann avec Buster Keaton Seulement apparition |
1932 | L’âme du ghetto ( symphony of six million / melody of life ) de Gregory La Cava
avec Ricardo Cortez
Hypnose / Treize femmes ( thirteen women ) de George Archainbaud avec Ricardo Cortez Histoire d’un amour / La femme dans l’ombre ( Back Street ) de John M. Stahl avec ZaSu Pitts Le secret de madame Blanche ( the secret of madame Blanche ) de Charles Brabin avec Lionel Atwill + chansons Sa femme ( no other woman ) de J. Walter Ruben avec Charles Bickford |
1933 | La chaîne d’argent / La corde d’argent ( the silver cord ) de John Cromwell
avec Joel McCrea
If I were free / Behold we live – de Elliott Nugent avec Clive Brook + chansons Ann Vickers – de John Cromwell avec Walter Huston |
1934 | Stingaree – de William A. Wellman
avec Richard Dix
+ chansons This man is mine – de John Cromwell avec Ralph Bellamy + chansons The age of innocence – de Philip Moeller avec Lionel Atwill Un soir en scène ( sweet Adeline ) de Mervyn LeRoy avec Louis Calhern + chansons |
1935 | Roberta – de William A. Seiter
avec Fred Astaire
+ chansons Le secret magnifique ( the magnificent obsession ) de John M. Stahl avec Robert Taylor CM Things you never see on the screen – de ? avec Leo Carrillo Seulement apparition |
1936 | Show boat – de James Whale
avec Alan Jones
+ chansons Théodora devient folle ( Theodora goes wild ) de Richard Boleslawski avec Thomas Mitchell + chansons |
1937 | La furie de l’or noir ( high, wide and handsome ) de Rouben Mamoulian
avec Randolph Scott
+ chansons Cette sacrée vérité ( the awful truth ) de Leo McCarey avec Cary Grant + chansons |
1938 | Quelle joie de vivre ( joy of living ) de Tay Garnett
avec Douglas Fairbanks Jr.
+ chansons |
1939 | Invitation au bonheur ( invitation to hapiness ) de Wesley Ruggles
avec Fred MacMurray
Elle et lui ( love affair ) de Leo McCarey avec Charles Boyer + chansons Veillée d’amour ( when tomorrow comes ) de John M. Stahl avec Charles Boyer |
1940 | Mon épouse favorite / Mon épouse préférée / Ma femme préférée ( my favorite wife ) de Garson Kanin avec Gail Patrick |
1941 | La chanson du passé ( Penny serenade ) de George Stevens
avec Cary Grant
+ chansons Histoire inachevée ( unfinished business ) de Gregory La Cava avec Robert Montgomery |
1942 | Mademoiselle Palmer et son psychiatre / Madame s’impose ( Lady in a jam ) de Gregory La Cava avec Ralph Bellamy |
1943 | DO Show business at war / The march of time volume IX, issue 10 – de Louis de Rochemont
avec Darryl F. Zanuck
Seulement apparition Un nommé Joe ( a guy named Joe ) de Victor Fleming avec Spencer Tracy + chansons |
1944 | Les blanches falaises de Douvres ( the white cliffs of Dover ) de Clarence Brown
avec Roddy McDowall
+ chansons Coup de foudre / Nous deux ( together again ) de Charles Vidor avec Charles Boyer |
1945 | Deuxième jeunesse ( over 21 ) de Charles Vidor avec Charles Coburn |
1946 | Anna et le roi de Siam ( Anna and the king of Siam ) de John Cromwell avec Rex Harrison |
1947 | Mon père et nous ( life with father ) de Michael Curtiz
avec William Powell
+ chansons |
1948 | Tendresse ( I remember mama ) de George Stevens
avec Barbara Bel Geddes
+ chansons |
1950 | Mon cow-boy adoré ( never a dull moment / come shre my love ) de George Marshall
avec Fred MacMurray
+ chansons Le moineau de la Tamise ( the mudlark ) de Jean Negulesco avec Alec Guinness |
1951 | CM You can change the world – de Leo McCarey
avec Loretta Young
Seulement apparition |
1952 | Ça pousse sur les arbres ( it grows on trees ) de Arthur Lubin avec Richard Crenna |
1987 | Traquée ( someone to watch over me ) de Ridley Scott
avec Tom Berenger
Seulement chansons |