1961 L’affaire Nina B. (affäre Nina B.) de Robert Siodmak avec Nadja Tiller, Pierre Brasseur & Walter Giller | 1962 À la française (in the french style) de Robert Parrish avec Jean Seberg, Stanley Baker & Maurice Teynac | 1963 Ah! si papa savait ça (take her, she’s mine) de Henry Koster avec James Stewart, Sandra Dee & Robert Morley | 1966 Un homme de trop – de Costa-Gavras avec Michel Piccoli, Bruno Cremer, Charles Vanel & Gérard Blain | ||
Né le 27 septembre 1940 à Paris, Philippe Forquet est le fils d’un riche aristocrate, Marcius Forquet, vicomte de Dorne. Etudiant, il débute au cinéma dans «La menace» (1960) de Gérard Oury avec Robert Hossein et Marie-José Nat. Dans cette comédie dramatique, adaptée de Frédéric Dard, il compose un des membres de la bande des «mariolles» (le titre éponyme du roman). Il enchaîne avec «L’affaire Nina B.» de Richard Siodmak, avec Nadja Tiller et Pierre Brasseur, où il joue le fils de Charles Regnier. Il apparaît dans «Les nouveaux aristocrates» (1961) de Francis Rigaud, avec Paul Meurisse, où il fait partie des élèves qui contestent l’arrivée d’un nouveau professeur dans un collège catholique.
Philippe Forquet se fait véritablement remarquer dans «À la française» (1962) de Robert Parrish, avec Jean Seberg, production américaine tournée à Paris. Basé sur une courte histoire d’Irwin Shaw, il croise le chemin d’une étudiante américaine en arts plastiques qui vient mener une vie sentimentale libre «à la française» dans la capitale parisienne. Engagé par la 20th Century Fox, il entame une carrière de jeune premier à Hollywood à l’instar de celle de Louis Jourdan. Il incarne le petit ami de Sandra Dee dans la comédie romantique «Ah, si papa savait» (1963) de Henry Koster, avec James Stewart. En dépit du succès, sa carrière se limite aux pages people des magazines. En 1963, il se fiance à Sharon Tate mais cette relation orageuse s’achève rapidement. Il s’installe à New-York où il étudie le théâtre à l’Actor’s Studio.
De retour en France, Philippe Forquet est totalement oublié. Il est crédité dans «Un homme de trop» (1966) de Costa-Gavras. Pour la télévision, il joue dans la pièce «Malatesta» (1967) d’après Henry de Montherlant, avec Bernard Noël dans le rôle-titre, ou dans la série romanesque «Thibaud» (1968) avec André Lawrence. De guerre lasse, il se perd dans des productions étrangères qui demeurent inédites en France. Il tourne dans le film hongrois «Trois nuits d’amour» (1967) de György Révész, dans «Camille 2000» (1968) inspiré de «La Dame aux camélias» de Alexandre Dumas ou dans «Waterloo» (1970) avec Rod Steiger dans le rôle de Napoléon 1er. En 1970, il retourne aux Etats-Unis pour la série «The young rebels» diffusée sur ABC. Avec pour cadre la Guerre d’Indépendance américaine, il interprète le Marquis de la Fayette face à des jeunes rebelles américains. N’obtenant pas le succès escompté, le feuilleton est arrêté à mi-saison. Il épouse le mannequin et actrice américaine Linda Morand. Il regagne la France où il obtient le rôle principal d’un feuilleton quotidien «Le neveu d’Amérique» (1973) réalisé par Pierre-Gaspard Huit qu’il retrouve ensuite pour «Paul et Virginie» (1976). Au cinéma, il apparaît furtivement dans «Impossible… pas français» (1974) de Robert Lamoureux et «La situation est grave, mais… pas désespérée» (1975) de Jacques Besnard. Pour son dernier rôle, il joue un second rôle dans une série de science-fiction «Le mutant» (1977) de Bernard Toublanc-Michel.
Dans les années 80, Philippe Forquet abandonne son métier et devient antiquaire près de Paris. De nouveau marié, il s’installe, avec sa femme et ses deux fils, à Toulon où il ouvre une épicerie de luxe. Après un second divorce, il se marie pour une troisième fois et part vivre avec son troisième fils au Cap-Ferret où il redevient antiquaire. Des problèmes de santé l’obligent à cesser ses activités, il s’établit à Saint-Quentin où il passe sa retraite. Dans l’indifférence, Philippe Forquet décède le 18 février 2020.
© Olivier SINQSOUS
1960 | La menace – de Gérard Oury avec Elsa Martinelli |
1961 | L’affaire Nina B. ( affäre Nina B. / the Nina B. affair ) de Robert Siodmak
avec Nadja Tiller
Les nouveaux aristocrates – de Francis Rigaud avec Mireille Darc A house of sand – de Robert Darwin avec Mary Stanton |
1962 | Ton ombre est la mienne – de André Michel
avec Jill Haworth
À la française ( in the french style ) de Robert Parrish avec Jean Seberg |
1963 | Ah ! si papa savait ça ( take her, she’s mine ) de Henry Koster avec James Stewart |
1966 | Un homme de trop – de Costa-Gavras avec Michel Piccoli |
1967 | Trois nuits d’amour ( egy szerelem három éjszakája ) de György Révész avec Vera Venczel |
1968 | Camille 2000 – de Radley Metzger avec Danièle Gaubert |
1970 | Waterloo – de Sergei Bondarchuk avec Rod Steiger |
1974 | Impossible… pas français – de Robert Lamoureux avec Jean Lefebvre |
1975 | La situation est grave… mais pas désespérée – de Jacques Besnard avec Maria Pacôme |