1963 Un drôle de paroissien – de Jean-Pierre Mocky avec Bourvil, Francis Blanche, Jean Tissier & Jean Poiret | 1968 Le gendarme se marie – de Jean Girault avec Louis de Funès, Claude Gensac, Guy Grosso & Geneviève Grad | 1973 Le permis de conduire – de Jean Girault avec Louis Velle, Pascale Roberts, Jack Ary & Pierre Tornade | 1979 La gueule de l’autre – de Pierre Tchernia avec Jean Poiret, Michel Serrault, Lily Fayol & Curd Jürgens | ||
De son vrai nom Bernard de Fleury, Bernard Lavalette est né le 20 janvier 1926 à Paris. Il effectue ses études au Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine où il rencontre Pierre Tchernia. Sur les conseils de ce dernier, alors qu’il commence sa carrière d’artiste, il prend un pseudonyme qui s’inspire du nom du Château Villebois-Lavalette que son grand-père, membre de l’Académie de médecine, possède en Charente. Invité dans un club d’artistes amateurs à chanter pour accompagner le piano, il est repéré par la chansonnière Anne-Marie Carrière qui le fait débuter dans un cabaret du quartier latin.
Au début des années cinquante, Bernard Lavalette arpente les cabarets parisiens. Après une centaine de représentations aux «Trois Baudets», il se produit avec son tour de chant pendant cinq ans au «Théâtre de Dix Heures» ainsi qu’à «L’écluse». Au théâtre, il débute dans «Les lingots du Havre» (1956) au Théâtre des Arts. Dès lors, il enchaîne les pièces de boulevard en triomphant pendant 750 représentations dans «Quarante carats» (1967) de Barillet et Grédy avec Jacqueline Gauthier et Denise Grey. Il est le partenaire des vedettes de l’époque, de Nicole Courcel dans «La Vénus de Milo» (1962), Denise Grey dans «Assassins associés» (1965), Micheline Boudet dans «Le saut du lit» (1972), Marthe Mercadier dans «La libellule» (1975) ou Jacqueline Gauthier dans «Remarie-moi» (1979).
Au cinéma, Bernard Lavalette apparaît pour la première fois dans une adaptation du roman de Hector Malot «Sans famille» (1957) par André Michel, avec Gino Cervi. Alors qu’il joue «L’auberge du cheval blanc» au Théâtre du Châtelet, il remplace au pied levé Jean Poiret dans «La belle américaine» (1961) de Robert Dhéry et Pierre Tchernia avec la troupe des «Branquignols». Sa composition du ministre du commerce lui vaut par la suite d’être catalogué dans des rôles de notables. Il compose le Préfet de police dans «Un drôle de paroissien» (1963) de Jean-Pierre Mocky, un commissaire dans «Comment épouser un Premier ministre» (1964) de Michel Boisrond, un député dans «Le viager» (1971), un ministre de l’intérieur dans «Les gaspards» (1973) ou un comte dans «La gueule de l’autre» (1979) de Pierre Tchernia. On se souvient de son interprétation de professeur de danse avec Dominique Davray dans «Le gendarme se marie» (1968) de Jean Girault, avec Louis de Funès. Il est également dirigé par Jean Girault dans «Le permis de conduire» (1972) et «Les murs ont des oreilles» (1973) avec Louis Velle. Il apparaît dans des nanars de Michel Gérard «Dis bonjour à la dame» (1976) avec Pierre Tornade ou «Les surdoués de la 1ère compagnie» (1980) avec Darry Cowl. Pour sa dernière apparition au cinéma, il interprète un patron d’hôtel dans «Cinq jours en juin» (1988) de Michel Legrand avec Sabine Azéma.
À la fin de sa carrière, Bernard Lavalette poursuit ses activités sur scène. En 1981, il se produit dans un one-man-show au Théâtre de la Tête d’Or à Lyon, autour de Georges Brassens qu’il a connu à ses débuts. Il joue avec succès dans «L’amour fou» (1974) avec Simone Valère et Jean Desailly, l’opérette «Ta bouche» (1980), «La menteuse» (1987) avec Sabine Paturel ou «Coup de soleil» (1998) avec Nicole Croisille. Il publie un livre de souvenirs intitulé «Et à part ça, qu’est ce que vous faîtes?». Le 14 décembre 2019, quelques mois après la disparition de son épouse Jeanon, le décès de Bernard Lavalette à l’âge de 93 ans est annoncé par sa fille.
© Olivier SINQSOUS
1957 | Sans famille – de André Michel avec Gino Cervi |
1958 | Messieurs les ronds de cuir – de Henri Diamant-Berger avec Noël-Noël |
1961 | La belle américaine – de Robert Dhéry
avec Colette Brosset
Les parisiennes – de Marc Allégret, Claude Barma, Michel Boisrond & Jacques Poitrenaud avec Dany Robin Segment « Antonia » de Michel Boisrond L’assassin est dans l’annuaire / Cet imbécile de Rimoldi – de Léo Joannon avec Fernandel |
1962 | Un clair de lune à Maubeuge – de Jean Chérasse avec Mathilde Casadesus |
1963 | Un drôle de paroissien – de Jean-Pierre Mocky avec Bourvil |
1964 | Comment épouser un premier ministre ? – de Michel Boisrond avec Pascale Petit |
1965 | Thomas l’imposteur – de Georges Franju
avec Emmanuelle Riva
Les malabars sont au parfum – de Guy Lefranc avec Henri Salvador |
1967 | DA Astérix, le gaulois – de Raymond Leblanc
Seulement voix |
1968 | Salut Berthe ! – de Guy Lefranc
avec Fernand Raynaud
Le gendarme se marie – de Jean Girault avec Louis de Funès Flash love / Libertés sexuelles / un soir, une nuit / Un soir… un rêve – de Max Kalifa avec Geneviève Grad DA Astérix et Cléopâtre – de René Gosciny & Albert Uderzo Seulement voix & chansons |
1971 | La grande maffia – de Philippe Clair
avec Sydney Chaplin
Le viager – de Pierre Tchernia avec Michel Serrault |
1973 | Le permis de conduire – de Jean Girault
avec Louis Velle
Les gaspards – de Pierre Tchernia avec Philippe Noiret |
1974 | Les murs ont des oreilles – de Jean Girault
avec Chantal Nobel
Impossible… pas français – de Robert Lamoureux avec Jean Lefebvre |
1975 | Maître Pygmalion / Pygmalion ou comment devenir une bonne vendeuse – de Hélène
Durand & Jacques Nahum
avec Claude Jade
DA Les douze travaux d’Astérix – de René Goscinny, Albert Uderzo & Pierre Watrin Seulement voix |
1976 | L’apprenti salaud – de Michel Deville
avec Claude Piéplu
Pourquoi ? – de Anouk Bernard avec Gérard Barray La grande frime / À nous les minettes – de Henri T. Zaphiratos avec Gisèle Grimm Dis bonjour à la dame – de Michel Gérard avec Micheline Luccioni |
1979 | La ville des silences – de Jean Marbœuf
avec Jean-Pierre Cassel
La gueule de l’autre – de Pierre Tchernia avec Jean Poiret Les phallocrates / Planque ton fric, j’me pointe ! – de Claude Pierson avec Marco Perrin |
1980 | Les surdoués de la première compagnie – de Michel Gérard avec Darry Cowl |
1988 | Cinq jours en juin – de Michel Legrand avec Annie Girardot |
1997 | CM Hyena – de Philippe Barcouzareaud avec Gérard Sergue |