1967 Les cracks – de Alex Joffé avec Bourvil, Robert Hirsch, Monique Tarbès, Edmond Beauchamps & Michel de Ré | 1977 Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine – de Coluche & Marc Monnet avec Gérard Lanvin & Coluche | 1981 Tête à claques – de Francis Perrin avec Francis Perrin, Fanny Cottençon, Marc Dudicourt & Jacques François | 2000 Le vélo de Ghislain Lambert – de Philippe Harel avec Benoît Poelvoorde, José Garcia & Daniel Ceccaldi | ||
Né le 7 août 1932 à Namur en Belgique, Fernand Guiot suit les cours du Conservatoire de sa ville natale, dans la classe de André Bernier qui l’encourage à enchaîner avec le Conservatoire de Bruxelles, dont il ressort avec un Premier prix d’art dramatique. Sous la direction de Georges Genicot, il obtient également un Prix d’excellence de déclamation. Cette formation classique lui vaut de jouer plusieurs pièces sur les scènes de Bruxelles comme le Théâtre National, Théâtre de Poche ou Théâtre du Parc.
En 1958, Fernand Guiot quitte Bruxelles pour Paris où il apparaît pour la première fois sur scène dans «Romancero» de Jacques Deval avec Michel Piccoli et Nicole Courcel. Parallèlement, il est speaker de publicité sur Radio Luxembourg à Paris et anime également des émissions sur la RTBF en Belgique. Il intègre la distribution d’«Un certain Monsieur Blot» (1961) de Robert Rocca avec Michel Serrault. En 1963, il est le partenaire de Fernand Gravey et Gaby Sylvia dans «L’assassin de la Générale» au Théâtre Michel. Remarqué dans «Frank V» de Durrenmatt au Théâtre de l’Atelier, il est engagé par Georges Wilson qui dirige le Théâtre National Populaire. Il reste huit années au TNP jouant notamment «La folle de Chaillot» (1965) avec Edwige Feuillère. Dans les années soixante-dix, il intègre la troupe du Théâtre des Célestins à Lyon sous la direction de Jean Meyer. Il est également le partenaire de Jean-Claude Brialy dans «Désiré» (1984) de Sacha Guitry, Jean Marais dans «Bacchus» (1988) de Jean Cocteau ou Francis Perrin dans «Jean III» (1998) de Sacha Guitry.
Au cinéma, Fernand Guiot apparaît pour la première fois dans «Un fil à la patte» (1954) de Guy Lefranc sans être crédité au générique. À plusieurs reprises, il est le partenaire de Darry Cowl dans des comédies franchouillardes. Recommandé par Michel Serrault, il intègre la distribution de «La belle américaine» (1961) de Robert Dhéry avec la troupe des Branquignols. Préféré à Christian Barbier au casting, il décroche son premier rôle conséquent dans «Le voleur» (1966) de Louis Malle avec Jean-Paul Belmondo. Il retrouve «Bébel» dans «Le cerveau» (1968) de Gérard Oury, «L’héritier» (1972) de Philippe Labro et «Stavisky» (1973) de Alain Resnais. Outre «Le cerveau», il côtoie Bourvil dans «Les cracks» (1967) de Alex Joffé et «Le mur de l’Atlantique» (1970) de Marcel Camus. Mais pour une génération de spectateurs, il demeure l’inspecteur culinaire Dubreuil du guide Duchemin dans «L’aile ou la cuisse» (1976) de Claude Zidi avec Louis de Funès et Coluche. Par la suite, il apparaît dans des comédies signées par Pascal Thomas, Coluche, Francis Perrin ou Michel Lang. Pour ses dernières compositions à l’écran, il est le partenaire de Muriel Robin dans «Marie-Line» (1999) de Mehdi Charef et de son compatriote Benoît Poelvoorde dans «Le vélo de Ghislain Lambert» (2000) de Philippe Harel.
Pour la télévision, l’acteur joue dans plusieurs épisodes de la série «Les enquêtes du Commissaire Maigret» avec Jean Richard. Mais également dans «Les brigades du Tigre», «Un famille formidable» avec Anny Duperey et Bernard Le Coq ou «Julie Lescaut» avec Véronique Genest. Engagé syndicalement, il préside la Fédération des arts, du spectacle, de l’audiovisuel et de la presse (FASAP-FO). A ce titre, il siège à l’Assemblée Générale du Festival de Cannes. Regrettant de ne plus être sollicité par ses pairs, Fernand Guiot décède le 26 juin 2001 à Paris à l’âge de 88 ans.
© Olivier SINQSOUS – Remerciements : Interview de Fernand Guiot dans «Entre nous» de Nicolas Dewaelheyns
1954 | Le fil à la patte – de Guy Lefranc avec Noël-Noël |
1955 | L’amour est quelque part ( de liefde ergens in België ) de Gaston Shoukens avec Claire Maurier |
1958 | Le petit prof – de Carlo Rim avec Darry Cowl |
1959 | Meurtre en quarante-cinq tours – de Etienne Périer avec Danielle Darrieux |
1960 | Les moutons de Panurge – de Jean Girault avec Pascale Roberts |
1961 | La belle américaine – de Robert Dhéry avec Colette Brosset |
1962 | Un clair de lune à Maubeuge – de Jean Chérasse avec Mathilde Casadesus |
1963 | L’assassin connaît la musique… – de Pierre Chenal
avec Paul Meurisse
Les gros bras – de Francis Rigaud avec Francis Blanche |
1964 | Yoyo – de Pierre Etaix avec Claudine Auger |
1965 | La seconde vérité – de Christian-Jaque avec Michèle Mercier |
1966 | Le voleur – de Louis Malle avec Jean-Paul Belmondo |
1967 | Les cracks – de Alex Joffé avec Bourvil |
1968 | Le cerveau – de Gérard Oury avec David Niven |
1970 | Le mur de l’Atlantique – de Marcel Camus avec Sophie Desmarets |
1972 | L’héritier – de Philippe Labro avec Charles Denner |
1974 | Stavisky… / L’empire d’Alexandre ( Stavisky, il grande truffatore ) de Alain Resnais
avec Charles Boyer
Aloïse – de Liliane de Kermadec avec Isabelle Huppert Le guêpier – de Roger Pigaut avec Marthe Keller |
1976 | L’aile ou la cuisse – de Claude Zidi
avec Louis de Funès
Nuit d’or – de Serge Moati avec Klaus Kinski Armaguedon – de Alain Jessua avec Alain Delon |
1977 | Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine – de Coluche & Marc Monnet
avec Gérard Lanvin
Un oursin dans la poche – de Pascal Thomas avec Bernard Menez Madame Claude – de Just Jaeckin avec Françoise Fabian Le point de mire – de Jean-Claude Tramont avec Annie Girardot |
1978 | Ils sont grands, ces petits / C’est la faute à papa / Si je suis comme ça, c’est la faute à papa – de Joël Santoni avec Catherine Deneuve |
1979 | Les givrés – de Alain Jaspard
avec Sophie Daumier
5% de risques / Cinq pour cent de risques – de Jean Pourtalé avec Bruno Ganz |
1981 | Tête à claques – de Francis Perrin avec Jacques François |
1982 | J’ai épousé une ombre – de Robin Davis avec Nathalie Baye |
1983 | French lover ( until september ) de Richard Marquand
avec Karen Allen
Une américaine à Paris ( american dreamer ) de Rick Rosenthal avec Tom Conti Chère canaille / Tango – de Stéphane Kurc avec Véronique Genest |
1984 | CM Gare de la douleur – de Henri Jouf avec André Falcon |
1986 | Club de rencontres – de Michel Lang avec Francis Perrin |
1988 | L’affaire Walraff ( the man inside ) de Bobby Roth avec Peter Coyote |
1990 | Impromptu – de James Lapine avec Judy Davis |
1991 | CM Steak barbare – de Jean-Walter Muller avec Jean-Marc Cozic |
1999 | Marie-Line – de Mehdi Charef avec Muriel Robin |
2000 | Le vélo de Ghislain Lambert – de Philippe Harel avec Benoît Poelvoorde |
2004 | CM Le coma des mortels – de Philippe Sisbane avec Alexandre Cross |
2005 | L’ivresse du pouvoir – de Claude Chabrol
avec François Berléand
Seulement voix Remerciements à Jean-Pascal Constantin pour ses recherches d’état-civil Remerciements à Michel Lefort pour l’acte de décès |