1950 Outrage – de Ida Lupino avec Tod Andrews, Robert Clarke, Raymond Bond, Jerry Paris & Lillian Hamilton | 1953 Géraldine (Geraldine) de R.G. Springsteen avec John Carroll, Jim Backus, Leon Belasco & Kristine Miller | 1957 Meurtre à petites doses (death in small doses) de Joseph M. Newman avec Peter Graves & Chuck Connors | 1958 Le colosse de New York (the colossus of New York) de Eugène Lourié avec John Baragrey & Otto Kruger | ||
Mala Powers naît Mary Ellen Powers, le 20 décembre 1931 à San Francisco. Son père est cadre dans l’agence de presse nord-américaine «United Press». La famille s’installe en 1940 à Los Angeles où la jeune Mala commence à jouer la comédie en participant aux ateliers d’art dramatique pour enfants créés sous l’impulsion du metteur en scène d’origine autrichienne Max Reinhardt. À onze ans, devant les caméras elle est la petite sœur de l’acteur Billy Halop, héros du film «Tough as they come» (1942) de William Nigh. Puis Mala Powers poursuit une formation théâtrale et prête cinq ans plus tard sa voix à des pièces radiodiffusées. Elle retrouve le cinéma en 1950 en interprétant Roxane, face à José Ferrer qui joue «Cyrano de Bergerac» d’après la pièce créée en 1897 par Edmond Rostand et adaptée à l’écran par Michael Gordon. La jeune actrice apparaît également dans deux mélodrames contemporains: «La marche de l’enfer» de Mark Robson, auprès de Dana Andrews et Farley Granger, l’histoire d’un jeune homme déséquilibré qui tue un prêtre et «Outrage» de Ida Lupino, où principale rôle féminin, elle est violée alors qu’elle se rend à son travail.
En 1951, Mala Powers désormais célèbre, participe à une tournée en Corée au profit des troupes nord-américaines qui, avec celles d’autres pays dont la France, aident les Coréens dans leur lutte contre les partisans communistes soutenus par la Chine. Mais l’actrice contracte pendant son séjour une maladie qui la tient éloignée des studios pendant plusieurs mois. Un peu oubliée, et malgré des talents très prometteurs, elle tourne alors durant la décennie un certain nombre de films presque de série B dans des registres variés: des westerns comme «Vengeance indienne» (1951) où elle interprète une blanche dont les parents adoptifs, des indiens, ont été assassinés, et «Le rôdeur de l’aube» (1955) avec Randolph Scott; des aventures exotiques comme «La cité sous la mer» (1953), avec Robert Ryan et Anthony Quinn à la recherche de la cargaison d’or d’un galion coulé au large de la Jamaïque, ou «Bengazi» (1955), une reconstitution peu crédible de l’Afrique du Nord, avec Victor McLaglen; voire même des films de terreur avec des monstres ad hoc comme «Le colosse de New-York» (1958) du réalisateur franco-russe Eugène Lourié. Toujours dans les années cinquante, Mala Powers épouse Monte Vanton dont elle a un fils, Toren Vanton. Mais le mariage ne dure guère.
À partir de 1960, l’actrice se fait plus rare. Elle ne tourne que huit films en cinq décennies dont «Fear no more» (1961) de Bernard Wiesen avec l’acteur d’origine biarrote Jacques Bergerac, «Armageddon» (1975), une histoire d’espionnage et de science fiction peu crédible sur la Chine communiste, «Seis pasajes al infierno» (1976) de l’Argentin Fernando Siro et en 2002, «Hitter», son dernier film. Mala Powers devient une habituée des feuilletons télévisés avec près d’une centaine de personnages à son actif. Elle est notamment Lily Fortune dans «Les mystères de l’ouest» (1966) où elle a pour partenaire Ross Martin, le fameux Artémus Gordon, avec qui elle aurait eu une liaison.
Remariée en 1970 à l’éditeur, Hugues Miller, Mala Powers, décède à l’âge de soixante-quinze ans des suites d’une leucémie le 11 juin 2007 dans la ville californienne de Santa Monica aux Etats-Unis.
© Caroline HANOTTE
1942 | Tough as they come – de William Nigh avec Billy Halop |
1950 | La marche à l’enfer ( edge of doom / stronger than fear ) de Mark Robson
avec Farley Granger
Outrage – de Ida Lupino avec Robert Clarke Cyrano de Bergerac – de Michael Gordon avec José Ferrer |
1951 | Vengeance indienne / La rose et le revolver / La troisième balle ( Rose of Cimarron ) de Harry Keller avec Jim Davis |
1952 | Traqué dans Chicago / Traqués dans Chicago ( city that never sleeps ) de John H. Auer avec Gig Young |
1953 | La cité sous la mer ( city beneath the sea ) de Budd Boetticher
avec Robert Ryan
Géraldine ( Geraldine ) de R.G. Springsteen avec John Carroll |
1954 | La montagne jaune / L’or du Nevada ( the yellow mountain ) de Jesse Hibbs avec Lex Barker |
1955 | Le rôdeur de l’aube / Les rôdeurs de l’aube ( rage at down / seven bad men ) de Tim Whelan
avec Randolph Scott
Bengazi – de John Brahm avec Victor McLaglen |
1956 | The unknown terror – de Charles Marquis Warren avec John Howard |
1957 | Cavalier Tempête ( the storm rider ) de Edward Berns
avec Scott Brady
Tammy / Tammy et le célibataire ( Tammy and the bachelor ) de Joseph Pevney avec Leslie Nielsen Meurtre à petites doses / La drogue qui tue / Mort à petites doses / Vies en danger ( death in small doses ) de Joseph M. Newman avec Peter Graves Flirt avec la mort ( man on the prowl ) de Art Napoleon avec James Best |
1958 | Le colosse de New York ( the colossus of New York ) de Eugène Lourié
avec Otto Kruger
Les conquérants de la Sierra ( Sierra Baron ) de James B. Clark avec Brian Keith |
1961 | Fear no more – de Bernard Wiesen
avec Jacques Bergerac
Flight of the lost balloon – de Nathan Juran avec Marshall Thompson |
1968 | Rogue’s gallery – de Leonard Horn avec Richard Arlen |
1969 | La boite à chat ( Daddy’s gone a-hunting ) de Mark Robson avec Carol White |
1972 | Armageddon ( the doomsday machine / doomsday / escap from planet earth ) de Harry Hope & Lee Sholem avec Grant Williams |
1976 | Seis pasajes al infierno / El templo de los cuervos / Six tickets to hell – de Fernando Siro
avec John Russell
Allá donde muere el viento – de Fernando Siro avec Tippi Hedren |
1998 | DO From Russia to Hollywood:The 100-year odyssey of Chekhov and Shdanoff – de Frederick
Keeve avec Gregory Peck
Seulement apparition |
2002 | Hitters – de Eric Weston avec Robert Davi |