![]() 1935 Les temps modernes ( modern times ) de Charles Chaplin avec Charles Chaplin & Chester Conklin | ![]() 1941 Les naufrageurs des mers du sud (reap the wild wind) de Cecil B. DeMille avec John Wayne & Ray Milland | ![]() 1946 Le journal d’une femme de chambre (the diary of a chambermaid) de Jean Renoir avec Hurd Hatfield | ![]() 1949 La vengeance des Borgia (bride of vengeance) de Mitchell Leisen avec John Lund & Macdonald Carey | ||
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Fille unique de Joseph Russell Levy et de Alda Mae (née Goddard), La future Paulette Goddard naît Marion Pauline Levy, le 3 juin 1910 dans le quartier résidentiel new-yorkais de Whitestone. Après le divorce de ses parents, elle est élevée par sa mère. Après avoir notamment participé aux spectacles de Florenz Ziegfeld «No Foolin’» (1926) et «Rio Rita» (1927), elle débute à l’écran en 1929. Durant plusieurs années, elle ne dépasse pas le stade de la figuration et des courtes apparitions.
En 1932, Paulette Goddard rencontre Charles Chaplin, dont elle sera l’épouse de 1936 à 1942 et qui en fait sa partenaire dans «Les temps modernes» (1935), dans lequel elle est très remarquée. Elle figure ensuite au générique de «La famille Sans Souci» (1938) et «Coup de théâtre» (1938) et fait partie de la prestigieuse distribution de «Femmes» (1939) de George Cukor. On parle aussi d’elle pour incarner Scarlett O’Hara dans «Autant en emporte le vent» mais c’est finalement Vivien Leigh qui est choisie. Elle travaille pour la première fois à la Paramount dans deux comédies à succès «Le chat et le canari» (1939) et «Le mystère du château maudit», aux côtés de Bob Hope.
Devenue une star de la firme, Paulette Goddard est, par après, l’interprète de, entre autres, «Les tuniques écarlates» (1940), «Les naufrageurs des mers du sud » (1941) et «Les conquérants du nouveau monde» (1947) de Cecil B. DeMille; «Par la porte d’or» (1941) et «La duchesse des bas-fonds» (1945) de Mitchell Leisen; «La boule de cristal» (1942) de Elliott Nugent; «Les anges de miséricorde» (1943) de Mark Sandrich … Elle retrouve en outre Charles Chaplin pour «Le dictateur» (1940), tourne sous la direction de Jean Renoir «Le journal d’une femme de chambre» (1946), scénarisé par son mari de l’époque, Burgess Meredith, d’après l’œuvre d’Octave Mirbeau et, parée de costumes de Cecil Beaton, est la vedette d’«Un mari idéal» (1947) réalisé en Angleterre par Alexander Korda. On peut également relever dans sa filmographie «L’or du ciel» (1940), l’unique long-métrage produit par James Roosevelt, un des fils du président des Etats-Unis. À la fin des années 1940, sa carrière décline et Paulette Goddard connaît par exemple un lourd échec avec «La vengeance des Borgia» (1949) de Mitchell Leisen. Par la suite, l’actrice se perd dans des séries B. Le cinéma britannique, toujours enclin à ouvrir ses portes à des étoiles hollywoodiennes, même pâlissantes, la rappelle pour le thriller «Meurtre sans empreintes» (1954) de Terence Fisher, son avant-dernier film. Elle ne fait en effet plus qu’un ultime retour au Septième Art dans la production italienne «Gli indifferenti» en 1964. Elle travaille aussi de temps à autre pour la télévision et fait quelques incursions au théâtre.
Paulette Goddard n’a de toute façon aucun souci à se faire pour sa situation financière car, au fil des ans, elle finit par se retrouver à la tête d’une fortune considérable, composée d’une magnifique collection de bijoux, de tableaux impressionnistes et de précieuses antiquités. Il faut dire que, depuis son premier mariage avec un industriel en 1927, s’achevant par un divorce et une jolie pension alimentaire, l’actrice a toujours su s’entourer d’hommes célèbres et généreux. Pour terminer, citons son quatrième et dernier époux, l’écrivain Erich-Maria Remarque, dont elle devient la très riche veuve en 1970. Après avoir vaincu un cancer du sein, Paulette Goddard meurt le 23 avril 1990, d’une insuffisance cardiaque.
© Marlène PILAETE

1929 | Le signe sur la porte ( the locked door ) de George Fitzmaurice
avec Rod La Roque
CM Laurel et Hardy en wagon-lit ( Berth Marks ) de Lewis R. Foster avec Stan Laurel |
1931 | Les carrefours de la ville ( city streets ) de Rouben Mamoulian
avec Paul Lukas
The girl habit – de Edward F. Cline avec Charles Ruggles Pénitencier de femmes ( ladies of the big house ) de Marion Gering avec Gene Raymond |
1932 | The mouthpiece – de James Flood & Elliott Nugent
avec Warren William
Les sans soucis ( pack up your troubles ) de Raymond McCarey & George Marshall avec Oliver Hardy Le roi de l’arène / Le kid d’Espagne ( the kid from Spain ) de Leo McCarey avec Eddie Cantor + chansons CM Show business – de Jules White avec ZaSu Pitts CM Young ironsides – de James Parrott avec Charley Chase CM Girl grief – de James Parrott avec Muriel Evans |
1933 | Les faubourgs de New York / La ville aux mille péchés ( the bowery ) de Raoul Walsh
avec Wallace Beery
Roman scandals – de Frank Tuttle avec Edward Arnold CM Hollywood on parade No. B-1 – de ? avec Claudette Colbert Seulement apparition CM Hollywood on parade No. B-5 – de Louis Lewyn avec Cecil B. DeMille Seulement apparition |
1934 | Le gosse aux millions ( kid millions ) de Roy Del Ruth
avec George Murphy
CM Hollywood on parade No. B-8 – de Louis Lewyn avec George Bancroft Seulement apparition |
1935 | Les temps modernes ( modern times ) de Charles Chaplin avec Charles Chaplin |
1936 | La bohémienne ( the bohemian girl ) de James W. Horne & Charles Rogers avec Stan Laurel |
1938 | La famille Sans Souci ( the young in heart ) de Richard Wallace
avec Douglas Fairbanks Jr.
Coup de théâtre ( dramatic school ) de Robert B. Sinclair avec Luise Rainer |
1939 | Femmes ( the women ) de George Cukor
avec Joan Crawford
Le chat et le canari / Le mystère de la maison Norman ( the cat and the canary ) de Elliott Nugent avec Bob Hope |
1940 | Le mystère du château maudit ( the ghost breakers ) de George Marshall
avec Anthony Quinn
Le dictateur ( the great dictator ) de Charles Chaplin avec Jack Oakie Les tuniques écarlates ( North West Mountain police / the scarlet riders / the Northwest Mounted police ) de Cecil B. DeMille avec Gary Cooper Swing romance ( second chorus ) de H.C. Potter avec Fred Astaire + chansons L’or du ciel ( pot o’gold / Jimmy steps out / the golden hour ) de George Marshall avec James Stewart + chansons CM Screen snapshots series 19, No. 9: Sports in Hollywood – de Ralph Staub avec Ken Murray Seulement apparition |
1941 | Par la porte d’or ( hold back the dawn / the golden door / memo to a movie director ) de
Mitchell Leisen avec Charles Boyer
Rien que la vérité ( nothing but the truth ) de Elliott Nugent avec Bob Hope Espionne aux enchères ( the lady has plans ) de Sidney Lanfield avec Ray Milland Les naufrageurs des mers du sud ( reap the wild wind ) de Cecil B. DeMille avec John Wayne + chansons |
1942 | La fille de la forêt / Cœurs en flammes ( the forest rangers ) de George Marshall
avec Fred MacMurray
La boule de cristal ( the crystal ball ) de Elliott Nugent avec William Bendix Au pays du rythme ( star spangled rhythm ) de George Marshall avec Bing Crosby Seulement apparition & chansons |
1943 | Les anges de miséricorde ( so proudly we hail ! ) de Mark Sandrich
avec Claudette Colbert
L’amour cherche un toit ( standing room only ) de Sidney Lanfield avec Edward Arnold |
1944 | I love a soldier – de Mark Sandrich avec Sonny Tufts |
1945 | La taverne de la folie ( Duffy’s tavern ) de Hal Walker
avec Alan Ladd
Seulement apparition La duchesse des bas-fonds ( Kitty ) de Mitchell Leisen avec Ray Milland |
1946 | Le journal d’une femme de chambre ( the diary of a chambermaid ) de Jean Renoir
avec Hurd Hatfield
+ production Ma femme le capitaine ( suddenly, it’s spring ) de Mitchell Leisen avec Macdonald Carey |
1947 | Hollywood en folie ( variety girl ) de George Marshall
avec Glenn Tryon
Seulement apparition Les conquérants du nouveau monde ( unconquered ) de Cecil B. DeMille avec Boris Karloff Un mari idéal ( an ideal husband ) de Alexander Korda avec Michael Wilding La proie du hasard ( hazard ) de George Marshall avec Fred Clark |
1948 | La folle enquête / Sur notre joyeux chemin ( on our merry way / a miracle can happen ) de
King Vidor & Leslie Fenton
avec Henry Fonda
CM Screen snapshots : Smiles and styles – de Ralph Staub avec Andy Clyde Seulement apparition CM A yank come back – de Colin Dean avec Burgess Meredith Seulement apparition |
1949 | La vengeance des Borgia ( bride of vengeance / a mask for Lucretia ) de Mitchell Leisen
avec John Lund
Anna Lucasta – de Irving Rapper avec John Ireland Le bandit général ( the torch / bandit general / del adio nace el amor ) de Emilio Fernández avec Gilbert Roland + production |
1952 | Les mille et une filles de Bagdad ( babes in Bagdad / muchachas de Bagdad ) de Edgar G.
Ulmer & Jerónimo Muhura
avec John Boles
Investigations criminelles / Brigade du vice ( vice squad / the girl in room seventeen ) de Arnold Laven avec Edward G. Robinson |
1953 | Les péchés de Jezabel ( sins of Jezebel ) de Reginald Le Borg
avec George Nader
Paris model / Nude at midnight – de Alfred E. Green avec Leif Erickson La charge des lanciers ( charge of the lancers ) de William Castle avec Jean-Pierre Aumont CM Screen snapshots: Spike Jones in Hollywood – de Ralph Staub avec Mickey Rooney Seulement apparition |
1954 | Meurtre sans empreintes ( the unholy four / a stranger come home ) de Terence Fisher avec William Sylvester |
1963 | Le journal d’un femme de chambre – de Luis Buñuel
avec Jeanne Moreau
Seulement productrice exécutive |
1964 | Désirs pervers / Les deux rivales / Les indifférents ( gli indifferenti ) de Francesco Maselli avec Rod Steiger |