1960 Les lâches vivent d’espoir – de Claude Bernard-Aubert avec Gordon Heath, Aram Stephan & Claude Berri | 1964 Les barbouzes – de Georges Lautner avec Lino Ventura, Bernard Blier, Jess Hahn & Francis Blanche | 1970 Les assassins de l’ordre – de Marcel Carné avec Jacques Brel, Catherine Rouvel, Harry Max & Roland Lesaffre | 1975 Change pas de main – de Paul Vecchiali avec Myriam Mézières, Hélène Surgère & Howard Vernon | ||
Bien que née le 4 juillet 1929 à Paris, Françoise Giret passe son enfance et son adolescence à Bruxelles où son père dirige une société de transports. Attirée par le théâtre, elle suit des cours et débute sur les scènes de la capitale belge avant d’intégrer les «Tréteaux de France» de Jean Danet dès 1957.
Au cinéma, Françoise Giret débute dans «Les lâches vivent d’espoir» (1960) de Claude Bernard-Aubert dont elle partage l’affiche avec Gordon Heath. Mais cette comédie dramatique où deux étudiants, l’un noir et l’autre blanche, confrontés aux préjugés racistes passe totalement inaperçue. Elle retrouve le réalisateur dans le film policier «À fleur de peau» (1961) dont la sortie demeure également discrète. Néanmoins, ces prestations lui permettent d’être remarquée, ce qui lui vaut d’obtenir le rôle furtif de la victime étranglée par Bernard Blier dans «Le septième juré» (1961) de Georges Lautner. Elle enchaîne avec le sketch «Ella» de Jacques Poitrenaud dans «Les parisiennes» (1961) avec Dany Saval et la maîtresse de Frédéric de Pasquale dans «La belle vie» (1962) de Robert Enrico. Mais peu à peu, elle est délaissée par le cinéma qui la sollicite épisodiquement pour des seconds rôles dans «Les barbouzes» (1964) de Georges Lautner, «Le cri du cormoran le soir au-dessus des jonques» (1970) de Michel Audiard ou «Les assassins de l’ordre» (1970) de Marcel Carné. En 1974, elle a un second rôle plus conséquent dans «Les noces de porcelaine» (1974) de Roger Coggio. Dès lors, elle se trouve cantonnée dans des prestations mineures dans «La traque» (1975) de Michel Leroy ou «L’argent des autres» (1977) de Christian de Challonge.
Dès son retour en France, Françoise Giret arpente régulièrement les planches des théâtres parisiens. Elle est dirigée par Georges Vitaly dans «Monsieur chasse!» (1961) de Feydeau, avec Maurice Garrel, ou par André Barsacq dans «Le duel» (1967) de Tchékov avec Pierre Vaneck. Elle participe à la reprise de la pièce «Des souris et des hommes» (1962) de John Steinbeck avec Marc Cassot qui en assure la mise en scène. En 1968, elle crée la comédie musicale «My Fair Lady» inspirée de la pièce «Pygmalion» de George-Bernard Shaw à Bruxelles. À partir des années soixante-dix, elle joue essentiellement sur les scènes du théâtre subventionné devenant l’interprète fétiche de Philippe Adrien ou Bruno Besson. Elle est également sollicitée par Roger Planchon au Théâtre National Populaire de Villeurbanne, Jean-Michel Ribes au Festival d’Avignon ou Daniel Benoin à la Comédie de Saint-Etienne.
Pour la télévision, Françoise Giret apparaît dans plusieurs épisodes des séries «L’inspecteur Leclerc enquête» (1962), avec Philippe Nicaud dans le rôle-titre, et «Les cinq dernières minutes» (1967) avec Raymond Souplex. Elle est la partenaire de Danièle Lebrun, Jean-Pierre Cassel et Claude Brasseur dans une adaptation de la pièce «Le jeu de l’amour et du hasard» de Marivaux mise en scène par Marcel Bluwal. Elle intègre la distribution du feuilleton «Lagardère» d’après «Le bossu» de Paul Féval avec Jean Piat et participe à des pièces diffusées dans le cadre de l’émission «Au théâtre ce soir» de Pierre Sabbagh. Pour son dernier rôle, elle est dirigée dans le téléfilm «L’orange de Noël» (1996) de Jean-Louis Lorenzi avec Sophie Aubry. Divorcée du comédien belge Pierre Michaël, père de son fils unique François, Françoise Giret décède seule dans son appartement du 18ème arrondissement près de Pigalle, le 12 août 2003, avant d’être inhumée au Cimetière d’Arcueil dans le Val-de-Marne.
© Olivier SINQSOUS
1960 | Les lâches vivent d’espoir – de Claude Bernard-Aubert avec Gordon Heath |
1961 | Les parisiennes – de Marc Allégret, Claude Barma, Michel Boisrond & Jacques Poitrenaud
avec Darry Cowl
Segment « Ella » de Jacques Poitrenaud À fleur de peau – de Claude Bernard-Aubert avec Paul Crauchet Le septième juré – de Georges Lautner avec Bernard Blier |
1962 | La belle vie – de Robert Enrico
avec Frédéric de Pasquale
Le chevalier de Pardaillan – de Bernard Borderie avec Kirk Morris Le chevalier de Maison Rouge – de Claude Barma avec Michel Le Royer Film en 2 parties (initialement mini-série en 4 épisodes) 1ère époque 2ème époque |
1963 | Hardi, Pardaillan ! – de Bernard Borderie
avec Gérard Barray
CM Un dimanche de mai – de Claude Goretta avec Serge Maillard |
1964 | Les barbouzes – de Georges Lautner avec Lino Ventura |
1967 | Lagardère – de Jean-Pierre Decourt
avec Jean Piat
Film en 2 parties 1 : Les aventures de Lagardère 2 : Le bossu |
1968 | DO Cités oubliées – de Jean-Jacques Flori & Françoise Levie
Seulement voix & narration |
1970 | Le cri du cormoran, le soir au-dessus des jonques – de Michel Audiard
avec Paul Meurisse
Les assassins de l’ordre – de Marcel Carné avec Jacques Brel |
1971 | CM Le cœur renversé – de Maurice Frydland avec Pierre Santini |
1972 | Les caïds – de Robert Enrico avec Serge Reggiani |
1974 | Les noces de porcelaine – de Roger Coggio
avec Paul Guers
La traque – de Serge Leroy avec Jean-Pierre Marielle |
1975 | Change pas de main – de Paul Vecchiali avec Howard Vernon |
1976 | DO Sartre par lui-même – de Alexandre Astruc, Michel Contat & Guy Seligmann
avec Jean-Paul Sartre
Seulement voix & narration |
1977 | L’argent des autres – de Christian de Chalonge avec Jean-Louis Trintignant |
1999 | DO Le défilé des toiles – de Gilles Brenta & Claude François
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