1956 Thé et sympathie (tea and sympathy) de Vincente Minnelli avec Deborah Kerr & Leif Erickson | 1957 Les vendanges (the vintage) de Jeffrey Hayden avec Michèle Morgan, Mel Ferrer, Pier Angeli & Jess Hahn | 1960 Alerte en plein ciel (the crowded sky) de Joseph Pevney avec Rhonda Fleming & Dana Andrews | 1960 La chambre des tortures (pit and the pendulum) de Roger Corman avec Barbara Steele & Vincent Price | ||
Issu d’une lignée d’acteurs, John Kerr est né le 15 novembre 1931 à New York. Il est le fils du comédien anglais Geoffrey Kerr (1895/1971) et de la comédienne américaine June Walker (1904/1966). Son grand-père était la grande célébrité de la scène britannique du début du XXème siècle, Frederick Kerr (1858/1933). C’est donc tout naturellement que le petit John décide très tôt de suivre les traces de ses illustres parents. Adolescent, il étudie au prestigieux lycée Phillips Exeter Academy à Exeter dans le New-Hampshire avant d’intégrer l’Université d’Harvard à Cambridge au Massachusetts. Juste après son diplôme en droit en 1951, il débute sur scène au Brattle Theatre de Cambridge et dans des tournées d’été.
À cette époque, John Kerr rencontre Priscilla Smith, une brillante étudiante en littérature et l’épouse le 28 décembre 1952. Le couple aura trois enfants, un garçon et deux filles, et finira par divorcer vingt ans plus tard. L’acteur se remariera en 1979 avec Barbara Chu, mère de deux enfants d’un précédent mariage, et qui sera sa veuve.
En 1952, John Kerr fait ses premiers pas à Broadway dans la pièce «Bernardine» de Mary Chase, jouée pendant quatre mois à la Playhouse Theatre. Ce succès fait de lui la nouvelle coqueluche des planches new-yorkaise. Il est choisi par le metteur en scène Elia Kazan pour être le partenaire de Deborah Kerr (aucun lien de parenté) dans «Thé et sympathie» de Robert Anderson, un drame sur la relation entre un étudiant sensible et la femme d’un professeur de gymnastique. La pièce triomphe de septembre 1953 à février 1955, la critique est élogieuse et John Kerr gagne le Tony Award du meilleur espoir en 1954. Joan Fontaine et Anthony Perkins reprennent les rôles et rencontrent le même succès au cours de l’année 1955. Notre jeune acteur jouera encore trois pièces à Broadway jusqu’à la fin des années cinquante, dont une adaptation de «La machine infernale» de Jean Cocteau en 1958.
Entre-temps, John Kerr a signé avec la MGM et fait sa première apparition au cinéma dans «La toile d’araignée» (1955) de Vincente Minnelli entouré de Lauren Bacall, Richard Widmark, Charles Boyer, Gloria Grahame et Lillian Gish. Il tourne ensuite auprès de Leslie Caron dans «Gaby» (1956) de Curtis Bernhardt et reprend son rôle dans «Thé et sympathie» (1956) une nouvelle fois dirigé par Vincente Minnelli et où il retrouve Deborah Kerr. Ces débuts à l’écran lui permettent de remporter le Golden Globe du meilleur espoir masculin en 1957, les deux autres lauréats de cette année sont Paul Newman et Anthony Perkins. John Kerr est encore à l’affiche d’une dizaine de films jusqu’au début des années 1970 mais, mal exploité au cinéma, il reprend des cours de droit et devient avocat à Beverly Hills.
Bien qu’il travaille régulièrement pour la télévision dans des shows et des séries depuis 1953, John Kerr accepte des petits rôles en parallèle avec sa nouvelle profession. En 1971, il est à l’affiche d’un épisode de «Columbo» avec Peter Falk, puis il joue notamment dans: «La nouvelle équipe» (1972/73) avec Clarence Williams III et Michael Cole, «L’homme invisible» (1975) avec David McCallum ou «Les rues de San Francisco» (1973/77) avec Karl Malden et Michael Douglas. Retiré de toutes activités depuis 2000, il meurt le 2 février 2013 à South Pasadena en Californie.
© Pascal DONALD
1955 | La toile de l’araignée ( the cobweb ) de Vincente Minnelli
avec Lauren Bacall
CM 1955 Motion Picture Theatre Celebration – de ? avec Cyd Charisse Seulement apparition |
1956 | Gaby – de Curtis Bernhardt
avec Leslie Caron
Thé et sympathie ( tea and sympathy ) de Vincente Minnelli avec Deborah Kerr + chansons |
1957 | Les vendanges ( the vintage ) de Jeffrey Hayden
avec Michèle Morgan
Pacifique Sud ( South Pacific ) de Joshua Logan avec Mitzi Gaynor + chansons |
1960 | Alerte en plein ciel / Prisonniers du ciel ( the crowded sky ) de Joseph Pevney
avec Rhonda Fleming
J’étais une call-girl ( girl of the night ) de Joseph Cates avec Anne Francis La chambre des tortures ( pit and the pendulum / the pit and the pendulum ) de Roger Corman avec Barbara Steele |
1961 | Le roi des rois ( king of kings ) de Nicholas Ray
avec Jeffrey Hunter
Seulement apparition Traquées par les japs ( the seven women from hell ) de Robert D. Webb avec Denise Darcel |
1971 | Dealing : or, the Berkeley-to-Boston, forty-brick lost-bag blues – de Paul Williams avec Barbara Hershey |
1973 | Classe 44 ( class of 44 ) de Paul Bogart avec Gary Grimes |
AUTRES PRIX : | |
Golden Globe du meilleur espoir masculin, USA ( 1957 ) |