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Lucien Baroux



Date et Lieu de naissance : 21 septembre 1888 (Toulouse, France)►
Date et Lieu de décès : 21 mai 1968 (Soorts-Hossegor, France)►
Nom Réel : Marcel Lucien Edouard Ducros

ACTEUR
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1933 La garnison amoureuse – de Max de Vaucorbeil avec Fernandel, Pierre Brasseur & Raymond Cordy
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1936 Messieurs les ronds de cuir – de Yves Mirande avec Pierre Larquey, Gabriel Signoret & Roger Duchesne
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1936 Une gueule en or – de Pierre Colombier avec Colette Darfeuil, Betty Stockfeld & Charles Dechamps
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1942 Le grand combat – de Bernard-Roland avec Blanchette Brunoy, Jules Berry & Georges Flamant

Lucien Baroux voit le jour le 21 septembre 1888 à Toulouse. Né Marcel Ducros, il est reconnu par son père Jules Barou, commerçant, après le mariage de celui-ci avec sa mère en 1891. Il étudie dans la ville rose avant de monter à Paris, au début des années 1910, poussé par l’envie de faire du théâtre. Comme beaucoup de jeunes sans le sou, il pratique plusieurs petits métiers, notamment figurant dans «Britannicus» (1912) de Camille de Morlhon, avant de finir régisseur au théâtre Grévin, puis au Fémina, au théâtre Michel et aux Bouffes-Parisiens. Entre-temps, il sert pendant la Première Guerre Mondiale.

En 1924, Lucien Baroux fait ses vrais débuts à l’écran dans «Monsieur le directeur» de Robert Saidreau, puis deux ans plus tard, dans «Son premier film» de Jean Kemm. Mais très vite il s’aperçoit que cet art muet n’est pas d’un grand intérêt pour lui et il préfère se consacrer à la scène. Au cours des années vingt, il se produit notamment dans «J’adore ça» (1925) une comédie musicale en trois actes de Albert Willemetz et Saint-Granier sur une musique Henri Christiné au Théâtre Daunou et dans «Mon gosse de père» (1925) de Léopold Marchand au théâtre Michel, puis il devient un habitué du Théâtre de la Michodière avec «Le temps d’aimer» (1926) une opérette de Henri Duvernois et Pierre Wolff, «Vient de paraître» (1927) une pièce de Edouard Bourdet mise en scène par Victor Boucher et dans «La vie de château» du Hongrois Ferenc Molnár. Toute sa vie, Lucien Baroux reste fidèle au théâtre, pendant sept ans il se produit aux Bouffes-Parisiens, participe à des pièces dans toutes les grandes salles parisiennes, au Célestins de Lyon et en tournée avec la troupe Karsenty.

C’est avec l’arrivée du cinéma parlant que la truculence de cet acteur jovial va se distinguer, avec plus de 80 films à son actif jusqu’aux années soixante. Attitré aux rôles de compositions dans des comédies souvent médiocres, il fait pourtant partie de cette catégorie d’acteur qui par sa seule présence arrive à pimenter le plus fade des navets. D’une gentillesse à toutes épreuves, il est le parfait faire-valoir de vedettes de comédies ou d’opérettes comme Lilian Harvey, Jan Kiepura, Käthe von Nagy, Danielle Darrieux, Pierre Brasseur, Fernandel et Raimu. Quelques grands rôles permettent de confirmer à quel point son talent dramatique est resté sous-exploité, notamment en émouvant père adoptif dans «Le mioche» (1936) de Léonide Moguy, l’acteur raté jaloux de son fils dans «Feu de paille» (1939) de Jean Benoît-Lévy ou en grand-père de Marius dans «Les Misérables» (1957) de Jean-Paul Le Chanois. En 1962, il clôt son parcours cinématographique avec le premier et le dernier des sept sketches du «Diable et les dix commandements» de Julien Duvivier où il est le partenaire de Michel Simon.

À partir du milieu des années cinquante, Lucien Baroux apparaît dans des productions télévisées. On le voit notamment dans l’adaptation de la pièce de Jules Romains «Knock ou Le triomphe de la médecine» réalisée par Marcel Cravenne avec Pierre Destailles dans le rôle-titre, ou dans celle de «La mégère apprivoisée» (1964) d’après Shakespeare avec Rosy Varte et Bernard Noël et dans le feuilleton «La princesse du rail» (1967), son dernier rôle. Puis, il se retire dans sa propriété du Pays Gascon. Le sympathique acteur meurt le 21 mai 1968 à Soorts-Hossegor dans l’indifférence générale alors que la grève qui a mobilise tous les secteurs bat son plein suite aux manifestations estudiantines de Mai 68.

© Pascal DONALD

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1912 CM Britannicus – de Camille de Morlhon avec René Hervil
1924Monsieur de directeur – de Robert Saidreau avec Marie Glory
1926Son premier film / Le gardien du sérail – de Jean Kemm avec Marguerite de Morlaye
1930La femme et le rossignol – de André Hugon avec Kaissa Robba
Lévy et Cie – de André Hugon avec Léon Bélières
La tendresse – de André Hugon avec José Noguéro
Les Galeries Lévy et Cie / les galeries Washington – de André Hugon avec Simone Bourday
1931Un soir de rafle – de Carmine Gallone avec Constant Rémy
Le petit écart – de Reinhold Schünzel & Henri Chaumette avec Jeanne Boitel
La fille et le garçon – de Wilhelm Thiele & Roger Le Bon avec Lilian Harvey
Vous serez ma femme – de Serge de Poligny, Heinz Hill & Carl Boese avec Alice Field
Ronny – de Reinhold Schünzel & Roger Le Bon avec Käthe von Nagy
Le cordon bleu – de Karl Anton avec Simone Héliard
1932Faut-il les marier ? – de Carl Lamac & Pierre Billon avec Anny Ondra
Une idée folle – de Max de Vaucorbeil avec Arletty
Tout pour l’amour / Une chanson pour toi – de Joe May & Henri-Georges Clouzot avec Colette Darfeuil
La belle aventure – de Roger Le Bon & Reinhold Schünzel avec Michèle Alfa
La chanson d’une nuit – de Anatole Litvak & Pierre Colombier avec Jan Kiepura
À moi le jour, a toi la nuit – de Ludwig Berger & Claude Heymann avec Käthe von Nagy
CM Franches lippées – de Jean Delannoy avec Alice Tissot
CM Monsieur boude – de Jaquelux avec Robert Arnoux
1933La jeune fille d’une nuit – de Reinhold Schünzel & Roger Le Bon avec Paul Bernard
Charlemagne – de Pierre Colombier avec Marie Glory
Ces messieurs de la Santé – de Pierre Colombier avec Edwige Feuillère
Château de rêves / Un château dans le midi – de Géza von Bolváry avec Danielle Darrieux
Mon cœur t’appelle – de Carmine Gallone & Serge Veber avec Colette Darfeuil
La garnison amoureuse – de Max de Vaucorbeil avec Betty Stockfeld
C’était un musicien – de Frederic Zelnik & Maurice Gleize avec Roland Toutain
CM Maître chez soi – de Edmond T. Gréville avec Mathilde Alberti
CM Ni chiens, ni chats – de ? avec Mona Lys
1934Nuit de mai – de Gustav Ucicky & Henri Chaumette avec Katia Lova
Quelle drôle de gosse ! – de Léo Joannon avec André Roanne
Le billet de mille – de Marc Didier avec Françoise Rosay
Maître Bobbec et son mari – de Jacques Natanson avec Rosine Déréan
Le contrôleur des wagons-lits – de Richard Eichberg avec Viviane Grey
1935J’aime toutes les femmes – de Carl Lamac avec Marcelle Praince
La mascotte – de Léon Mathot avec Jean Tissier
La marraine de Charley – de Pierre Colombier avec Meg Lemonnier
Une fille à papa – de René Guissart avec Josette Day
Baccara – de Yves Mirande avec Marcelle Chantal
Arènes joyeuses – de Karl Anton avec Lisette Lanvin
Les mystères de Paris – de Félix Gandéra avec Madeleine Ozeray
Les sœurs Hortensia / Les sœurs Hortensias – de René Guissart avec Julien Carette
1936Messieurs les ronds de cuir – de Yves Mirande avec Roger Duchesne
Une gueule en or – de Pierre Colombier avec Colette Darfeuil
Ma sœur de lait – de Jean Boyer avec Meg Lemonnier
L’ange du foyer – de Léon Mathot avec Betty Stockfeld
Le mioche – de Léonide Moguy avec Gabrielle Dorziat
Aventures à Paris – de Marc Allégret avec Arletty
1937Le porte-veine – de André Berthomieu avec Marie Glory
Monsieur Breloque a disparu – de Robert Péguy avec Elisa Ruiz
Quatre heures du matin – de Fernand Rivers avec Marguerite Moreno
Un fichu métier – de Pierre-Jean Ducis avec Pauline Carton
1938Derrière la façade / 32 Rue de Montmartre – de Georges Lacombe & Yves Mirande avec Erich von Stroheim
Remontons les Champs-Élysées – de Sacha Guitry & Robert Bibal avec Lisette Lanvin
Moulin Rouge – de André Hugon avec Annie France
1939Fausse alerte – de Jacques de Baroncelli avec Josephine Baker
Le feu de paille / L’enfant prodige – de Jean Benoît-Lévy avec Orane Demazis
Miquette / Miquette et sa mère – de Jean Boyer avec Thérèse Dorny
1940Soyez les bienvenus – de Jacques de Baroncelli avec André Lefaur
1941Chèque au porteur – de Jean Boyer avec Marguerite Pierry
Le prince charmant – de Jean Boyer avec Renée Faure
1942Le grand combat – de Bernard-Roland avec Blanchette Brunoy
L’ange gardien – de Jacques de Casembroot avec Ellen Dosia
La femme que j’ai le plus aimée – de Robert Vernay avec Mireille Balin
1943La collection Ménard – de Bernard-Roland avec Suzy Prim
1945Echec au roy / Echec au roi – de Jean-Paul Paulin avec Odette Joyeux
La nuit de Sybille – de Jean-Paul Paulin avec Pierre Larquey
1946L’éventail / L’île aux nuages / Mademoiselle modiste – de Emil Edwin Reinert avec Claude Dauphin
CM Allô ! j’écoute ! fantaisie sur le téléphone – de René Lucot avec Jean Tissier
    + musique
1947Neuf garçons, un cœur – de Georges Freeland avec Edith Piaf
1949La ronde des heures – de Alexander Ryder avec Micheline Francey
Valse brillante – de Jean Boyer avec Martha Eggerth
1950Sa majesté monsieur Dupont ( prima comunione ) de Alessandro Blasetti avec Gaby Morlay
Banco de prince – de Michel Dulud avec Pierre Cressoy
1951Tapage nocturne – de Marc-Gilbert Sauvajon avec Dora Doll
Paris chante toujours ! – de Pierre Montazel avec Clément Duhour
1952Les plaisirs de Paris – de Ralph Baum avec Geneviève Page
Ils sont dans les vignes – de Robert Vernay avec Albert Préjean
1953Trois jours de bringue à Paris – de Emile Couzinet avec Milly Mathis
1954Napoléon – de Sacha Guitry avec Orson Welles
1955Ces sacrées vacances – de Robert Vernay avec Julien Carette
Villa Sans Souci / Mes petites amies et moi – de Maurice Labro avec Jean Bretonnière
Les carottes sont cuites – de Robert Vernay avec Raymond Souplex
1956Les truands – de Carlo Rim avec Jean Richard
Assassins et voleurs – de Sacha Guitry avec Michel Serrault
1957Les misérables – de Jean-Paul Le Chanois avec Jean Gabin
    Film en 2 parties
    1 : 1ère époque
    2 : 2ème époque
1959Messieurs les ronds de cuir – de Henri Diamant-Berger avec Pierre Brasseur
1962Le diable et les dix commandements – de Julien Duvivier avec Michel Simon
Fiche créée le 30 avril 2009 | Modifiée le 12 octobre 2018 | Cette fiche a été vue 29872 fois
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