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Martine Carol



Date et Lieu de naissance : 16 mai 1920 (Saint-Mandé, France)►
Date et Lieu de décès : 6 février 1967 (Monaco, Principauté de Monaco)►
Nom Réel : Marie-Louise Jeanne Nicolle Mourer

ACTRICE
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1950 Caroline chérie – de Richard Pottier avec Jacques Dacqmine, Pierre Cressoy, Paul Bernard & Alfred Adam
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1953 Lucrèce Borgia – de Christian-Jaque avec Pedro Armendariz, Christian Marquand & Massimo Serato
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1955 Lola Montès – de Max Ophüls avec Anton Walbrook, Peter Ustinov, Henri Guisol, Ivan Desny & Lise Delamare
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1958 Tout près de Satan (ten seconds to hell) de Robert Aldrich avec Jeff Chandler, Jack Palance & Jim Hutton

Martine Carol naît Marie-Louise, Jeanne, Nicolle Mourer, le 16 mai 1920, à Saint Mandé, en région parisienne, de parents déjà âgés. Son père est entrepreneur de transports. Elle commence sa carrière sur les planches. Pendant l’occupation, elle tourne, comme beaucoup d’acteurs français de l’époque, des films financés par la firme allemande Continental, sous la haute direction de l’inquiétant Alfred Greven. En 1941, elle est d’abord figurante dans «Le dernier des six» avec Pierre Fresnay et Jean Tissier puis dans «Les inconnus dans la maison» d’après Georges Simenon avec Raimu. En 1943, c’est sous le pseudonyme de Martine Carol qu’elle tourne «La ferme aux loups», aux côtés du jeune premier François Périer et du comédien-chansonnier Paul Meurisse. Sa carrière de vedette est lancée. Elle joue ensuite deux à trois films par an, dont «Miroir» (1947) avec Jean Gabin, «Les amants de Vérone» (1948) avec Pierre Brasseur et «Je n’aime que toi» (1949) avec Luis Mariano.

Les années cinquante la font rentrer dans la légende avec la célèbre série des « Caroline chérie » d’après les romans de Cécil Saint-Laurent, pseudonyme de Jacques Laurent, futur académicien. Martine Carol y incarne la ravissante jeune femme, aristocrate déterminée qui survit à la Révolution et prend sa revanche sous l’Empire, en se servant avec bonheur de son joli minois et du reste! Elle a, entre temps, rencontré un Américain Steve Crane et acquiert bientôt des allures sophistiquées de blonde voluptueuse à la Marilyn Monroe. Elle épouse, en 1954, le metteur en scène français Christian-Jaque qui lui donne des rôles qui contribue à enrichir sa légende de «sex-symbol». Elle interprète Lucrèce Borgia dans le film éponyme au côté du formidable acteur mexicain Pedro Armendariz. En «Madame du Barry» (1954), elle donne la réplique à André Luguet, très convaincant Louis XV. Elle tourne encore sous la direction de son mari dans «Nana» (1954) et «Nathalie» (1957), avant d’obtenir le divorce pour épouser, en 1959, un jeune médecin rencontré à Fort-de-France. Durant sa prodigieuse carrière elle travaille avec des cinéastes comme Sacha Guitry pour «Si Versailles m’était conté » (1953), Max Ophüls pour «Lola Montés» (1955), Abel Gance pour «Austerlitz » (1959), mais aussi René Clair, Terence Young, Vittorio De Sica, pour ne citer qu’eux. Et celle qui est considérée comme une mauvaise comédienne, donne notamment la réplique à Gérard Philipe, Raf Vallone, Charles Boyer, Vittorio Gassman, Jeff Chandler, etc.

Avec les années soixante, l’étoile de Martine Carol pâlit. Dans «Vanina Vanini» (1961) de Roberto Rossellini, auprès du jeune Laurent Terzieff, elle interprète une femme qui ne veut pas se voir vieillir. Une jeune starlette, surnommée BB, a déjà fait parler d’elle tandis que la «Nouvelle Vague» vilipende les films en costume et «en déshabillé» qui ont fait sa gloire. Martine sombre dans la dépression.

Après un arrêt de quatre ans et un remariage avec l’homme d’affaires anglais Thomas Eland, Martine Carol tourne son dernier film «L’Enfer est vide», en 1966. Peu de temps après le tournage de cette production, elle décède le 6 février 1967, victime d’une crise cardiaque dans sa chambre d’un hôtel monégasque. Fin tragique pour une femme sans doute trop fragile pour résister à la pression du «star-system». Mais elle occupe désormais et pour toujours une place méritée dans la légende internationale du septième art.

© Caroline HANOTTE

copyright
1941Le dernier des six – de Georges Lacombe avec Pierre Fresnay
Les inconnus dans la maison – de Henri Decoin avec Raimu
CM Les corrupteurs – de Pierre Ramelot avec Léonce Corne
1943La ferme aux loups – de Richard Pottier avec François Périer
1944Bifur trois – de Maurice Cam avec Raymond Aimos
1945L’extravagante mission – de Henri Calef avec Yves Deniaud
Trente et quarante – de Gilles Grangier avec André Alerme
1946En êtes-vous bien sûr? – de Jacques Houssin avec Grégoire Aslan
Voyage surprise – de Pierre Prévert avec Maurice Baquet
Miroir – de Raymond Lamy avec Jean Gabin
1947La fleur de l’âge – de Marcel Carné avec Julien Carette
    Inachevé
Carré de valets – de André Berthomieu avec Jean Desailly
1948Les souvenirs ne sont pas à vendre – de Robert Hennion avec Alexandre Rignault
Les amants de Vérone – de André Cayatte avec Pierre Brasseur
1949Une nuit de noces – de René Jayet avec Jean Parédès
Nous irons à Paris – de Jean Boyer avec George Raft
Je n’aime que toi – de Pierre Montazel avec Luis Mariano
1950Méfiez-vous des blondes – de André Hunebelle avec Raymond Rouleau
Caroline chérie – de Richard Pottier avec Jacques Dacqmine
CM Brune ou blonde – de Jacques Garcia avec Jean Poiret
1951Le désir et l’amour – de Henri Decoin & Luis María Delgado avec Albert Préjean
CM Vedettes sans maquillage – de Jacques Guillon avec Michel Simon
    Seulement apparition
1952Nous irons à Monte Carlo – de Jean Boyer avec Marcel Dalio
Les belles de nuit – de René Clair avec Gérard Philipe
Adorables créatures – de Christian-Jaque avec Daniel Gélin
Un caprice de Caroline chérie – de Jean Devaivre avec Jean-Claude Pascal
1953Lucrèce Borgia – de Christian-Jaque avec Pedro Armendariz
Si Versailles m’était conté – de Sacha Guitry avec Claudette Colbert
La pensionnaire ( la spiaggia ) de Alberto Lattuada avec Raf Vallone
Destinées – de Christian-Jaque, Marcello Pagliero & Jean Delannoy avec Michel Piccoli
1954Madame du Barry – de Christian-Jaque avec André Luguet
Nana – de Christian-Jaque avec Charles Boyer
Secrets d’alcôve ( il letto / the bed ) de Henri Decoin, Gianni Franciolini, Jean Delannoy & Ralph Habib avec François Périer
    Segment « Le lit de la Pompadour » de Jean Delannoy
Boum sur Paris – de Maurice de Canonge avec Marcel Mouloudji
1955Lola Montès – de Max Ophüls avec Anton Walbrook
Les carnets du Major Thompson ( the diary of Major Thompson / the french, they are a funny race ) de Preston Sturges avec Jack Buchanan
1956Le tour du monde en quatre-vingts jours ( around the world in eighty days ) de Michael Anderson avec David Niven
Scandale à Milan / La femme scandaleuse ( difendo il mio amore ) de Giulio Macchi avec Vittorio Gassman
Au bord du volcan ( action of the tiger ) de Terence Young avec Van Johnson
1957Nathalie – de Christian-Jaque avec Michel Piccoli
Le passager clandestin ( the stowaway ) de Ralph Habib & Lee Robinson avec Serge Reggiani
1958Les noces vénitiennes ( la prima notte ) de Alberto Cavalcanti avec Vittorio De Sica
Tout près de Satan ( ten seconds to hell / the phoenix ) de Robert Aldrich avec Jeff Chandler
1959Nathalie, agent secret – de Henri Decoin avec Félix Marten
Austerlitz – de Abel Gance avec Pierre Mondy
1960La française et l’amour – de Michel Boisrond, Christian-Jaque, René Clair, Henri Decoin, Jean Delannoy, Jean-Paul Le Chanois & Henri Verneuil avec Robert Lamoureux
Un soir sur la plage – de Michel Boisrond avec Jean Desailly
1961L’enlèvement des Sabines ( il ratto delle Sabine / the mating of the Sabine women / the rape of the Sabine women / the rape of the Sabine / el rapto de las Sabinas / Romulus and the Sabines / the shame of the Sabine women ) de Richard Pottier avec Roger Moore
La cave se rebiffe – de Gilles Grangier avec Jean Gabin
Vanina Vanini – de Robert Rossellini avec Laurent Terzieff
En plein cirage – de Georges Lautner avec Francis Blanche
1962Paradis des femmes / Paradis des hommes / Les Don Juan de la Côte d’Azur ( i Don Giovanni della Costa Azura / i dongiovanni della Costa Azzurra ) de Vittorio Sala avec Curd Jürgens
1966L’enfer est vide ( lascia passare per l’inferno / hell is empty ) de John Ainsworth & Bernard Knowles avec James Robertson Justice
1967La toile – de Alain Cornille
    Seulement apparition
Fiche créée le 25 mars 2006 | Modifiée le 14 novembre 2022 | Cette fiche a été vue 49505 fois
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